Une semaine Abeille en Italie pour les 50 ans du club cyclotouriste de Rueil-Malmaison ! En voilà une idée qu’elle était bonne ! La campagne d’Italie, comme Bonaparte, j’en ai rêvé plusieurs mois à l’avance. Et puis, ce séjour, Patrick et Michel et quelques autres l’ont organisé. Et là, je savais qu’on allait se régaler !
Enfin, la date du départ est arrivée. Nous avons pris nos vélos, nos casques, nos sacs à dos (vous connaissais la chanson…) et roule ma poule, nous sommes partis sur la route du Sud avec une petite halte à Mulhouse. L’arrivée sur zone en Vénétie s’est faite sous un orage des plus violents qui n’a pas entamé la bonne humeur ni retardé le briefing.
Lac de Garde, Vérone, Padoue, Venise, Saint Marin… Un programme prometteur pour les visites, certes plus modeste pour le vélo ce qui n’empêcha pas Marie-Noëlle de faire exploser son dérailleur au premier départ, sous la pression enthousiaste de son mollet impatient.
La couleur était annoncée, ou plutôt les couleurs, un festival de couleurs qui allaient nous éblouir pendant dix jours : le blond doré des monuments antiques ; le noir, le blanc et le rouge foncé des extraordinaires dallages de la basilique Sant’ Anastasia de Vérone, pourtant piétinés depuis six siècles ; les pastels d’ocre, de blanc et de rose des palais vénitiens ; les dégradés de bleu et d’émeraude des salines du delta du Pô ; le rose si chaud des milliers de briques tellement utilisées en Italie depuis l’antiquité et que nous avons retrouvé sur les basiliques, sur les murailles de Sirmione, sur le Ponte Pietra et la maison de Juliette à Vérone, et bien sûr, sur l’imposant Palais Ducal d’Urbino. Je ne voudrais pas oublier les mélanges de vert des collines de l’Emilie Romagne que nous avons pu admirer depuis les remparts de San Marino.
Mais, chers amis, il y a surtout une couleur que nous n’oublierons pas : c’est le vermillon lumineux des Spritz qui pétillaient tous les soirs à l’hôtel dans l’animation bouillonnante de la ruche rassemblée.
Nous ne garderons pas en mémoire le nom de tous les chefs d’œuvre, de tous les artistes, mais, pour beaucoup d’entre nous je crois, nous avons appris plein de choses surprenantes, en particulier grâce à la guide érudite et sympathique qui nous a accompagné à Venise :
Accessoirement, le dernier jour, nous avons aussi appris (et vérifié) que la citadelle d’Urbino culmine à 889 m et ça, les amis, je vous garantis que ceux qui ont pédalé jusque là-haut ne sont pas près de l’oublier !
Oui, ce voyage en Italie a été une réussite.
Si vous êtes d’accord avec moi, je crois qu’on peu encore offrir un triple banc à patrick et Michel pour nous avoir amenés … Sous le beau ciel de l’Italie, Youpi !
Roland
"Le Cyclotourisme, un art de vivre" |
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