Poulidor disait que c'est quand on roule lentement qu'on roule moins vite. On réduit la vitesse moyenne et on augmente le temps de parcours. On arrive plus tard le soir. Alors, pour arriver plus tôt, j'ai déjà enlevé, depuis Perpignan, près de 5 kg au vélo chargé. On verra si ça suffit.
Pour ce voyage, j'ai réservé la veille par l'application SNCF
sur l'ordi et ai pu réserver et payer la place du vélo. On verra
au retour qu'il n'en est pas de même quand on utilise un
téléphone pour se connecter. La SNCF tient beaucoup à conserver
sa réputation de nullité.
Pour aller des Halles à Montparnasse, j'ai fait le trace au moyen d'Openrunner. Un bon tracé, par des petites rues, difficile à trouver tout seul. Traversée de la Seine par le Pont Neuf. J'oblique à gauche et vais prendre un café sur la petite place de la cour de cassation . Comme d'habitude, quoiqu'au cœur de Paris, il y a plein de place pour respirer.
TGV à Montparnasse . Le train est bondé, sauf l'espace vélo de la voiture 11 (extrémité d'un wagon de première, comme à Karlsruhe). N'en déplaise à la SNCF, leur système de réservations est défectueux: on croit les TGV pleins de vélos en réservation et on découvre en arrivant que les places vélos sont vides. Il peut y avoir des gens, des valises énormes, des voitures d'enfants, mais on n'y voit que rarement des vélos. Aujourd'hui n'est pas différent: c'est vide quand j'arrive (de vélos et de passagers), et le restera, mon vélo excepté.
Vannes . Un
camping 5* a 32,55€. Pour une piscine avec des toboggans, c'est
très excessif. Pour le soir, il y a une baraque à pizza et un
"food truck" qui vend des galettes et autres étrangetés. Pas de
quoi casser trois pattes à un canard.
Dîner au food truck: une galette complète et une crêpe au
miel. Rien d'exceptionnel. On ne se croirait pas encore en
Bretagne.
Réveil 6:30, départ 8:30. Arrivée à Plumelec par la côte du circuit Bernard Hinault. Petit café au premier couple "bistrot + boulangerie", c'est à dire à Plumelec.
Route jusqu'à Josselin (BPF 56) . Magnifique arrivée en descente vers la rivière avec vue sur le Chateau en face. Je traverse dans tous les sens ce bourg en pente, sans y dénicher l'épicerie et pointe au syndicat d'initiative. Je vois le canal de Nantes à Brest, qui y passe en point bas. Une piste cyclable ("De Nantes à Brest" le longe. Je reprends néanmoins la route, Openrunner ne l'avait pas détectée.
12:30 à Brehan, je suis sorti du trajet pour cause de faim. Me
casse le nez sur le Super U qui ferme à 12:30. File donc à
Rohan, qui est à la fois sur mon parcours et aussi sur le canal
de Nantes à Brest que je retrouve ici. J'aurais pu le suivre
depuis Josselin mais Openrunner ne l'avait pas détecté, moi non
plus.
Distance à destination: 36 km . Il y a des escadrilles de cyclistes sur le canal, ce qui encourage l'économie locale. Une crêperie est ouverte. Menu à 10,30€ avec de la joue de porc. Un excellent choix. On ne le dira jamais assez: un seul cycliste contribue plus à l'économie locale qu'un 4x4 chargé de bataves en vacances.
Le canal croisera de nouveau ma route dans 14km. Je vais donc expérimenter cette piste cycloble, sans doute sur 17 km: +3 km.
Test concluant du canal. Sauf quand ça monte (aux écluses qui montent), c'est plat. Cerise sur le gâteau: on est toujours à l'ombre de grands arbres. Je m'attendais à une autoroute à vélos... Non, personne ou presque. Les groupes qu'on croise sont tous préparés (ou non-préparés) à un parcours plat. On voit des chargements insupportables: des remorques surchargées. Comme s'il n'y avait jamais de côtes à monter. Ce mauvais exemple rime bien mal avec ma croisade contre le poids embarqué.
Un tronçon de plat à l'ombre dans un trajet collineux en plein soleil, ça ne se refuse pas. L'oasis de 17 km passe vite (quoi que sans café) et je retrouve des pentes a 8% au soleil et sans vent (ou dans le dos).
Mur de Bretagne (BPF 22) est tout en haut. Rien de spectaculaire à voir dans ce bourg à la fois en haut et en bas d'une côte raide. Ce devrait être un BPF de la FFC pour Bernard Hinault. N'en parlons plus. Coca. Depuis hier, la météo annonce des orages, mais rien ne vient troubler la chaleur qui nous dégouline dessus.
Pas d'orage. Je rampe jusqu'au lieu où j'avais cru dénicher un camping sur mes cartes. Encore raté. En réalité, les campings ont presque tous disparu au profit de gourbis infâmes surchargés de mobile homes, a l'américaine.
Le seul camping survivant est le point de vue sur l'extrémité
est du lac juste à côté de Mur. Je dois donc rebrousser chemin,
pratiquement jusqu'à Mur. C'est malin !
Réveil 6:30, départ 8:30. Pas de rosée mais presque. La tente est un peu humide dans son sac.
Il n'y a pas plus haut que le haut de Mur ? Erreur. La route de Guingamp part plein nord Avec 10 a 13% de pente. Durablement Plus que 10%: l'honneur du pied. Le Tour de France y est passé cette année. Ils ont monté cette côte deux fois. Ensuite, montagnes russes, sur un style inspiré de cette première côté. La dernière est la plus facile: c'est le col de la Clarté (Ode Ar Sklaerded, 280 m). Après c'est une longue descente, pratiquement jusqu'à Corlay. Cette fois je ne viens pas de St Martin des Prés. Mais c'est tout comme. Corlay ville morte. Le seul café ouvert est sur la nationale.
Direction Guingamp : toujours autant de rivières à traverser. Puis vient la rivière Trieux (un fleuve, qui se jette dans la Manche a Lezardrieux, pas loin de Paimpol). La route de Guingamp, que je suis, la longe presque jusqu'au bout. On devrait toujours longer les rivières.
Guingamp: trou du cul du monde. Chez Leclerc, j'entends un quidam dire : "il va pleuvoir". 44' plus tard, alors que je pique-nique dans le parc public, le ciel nous tombe sur la tête. Belle occasion d'étrenner mon nouveau Gore-Tex mono-couche.
Du parc, je réserve au Yellow village de Ploumanac'h, et paye, leur dernier emplacement, à 45,55€ la nuit... Une affaire qui marche.
La suite, je l'ai oubliée, sauf qu'il pleut des cordes, de nouveau, sur une bonne moitié du trajet, et que le vent est dans le dos.
Ploumanac'h (BPF 22) , c'est un bien beau BPF, sauf qu'Openrunner a tracé un demi mont Saint Clair (13%, 85m), et sa descente, pour y aller. Je dîne au resto du camping, blindé de monde. Notons que ces campings semblent avoir trouvé le moyen d'étriller nos bataves pingres de tout à l'heure car il y en a plein ici, qui profitent des animations "gratuites" du camp mais persistent à ne pas s'y payer leur dîner.
Ce soir, éclipse totale de lune. Ça vaut le coup de camper au
Yelloh Village !
Tempête dans la nuit. Comme le sol était mouillé, j'avais posé le tapis de sol sur une couverture survie, qui déborde par endroits et canalise la pluie qu'elle récupère sous le tapis de sol. Mauvaise pioche: des flaques se forment entre la couverture survie et le tapis de sol.
Impossible de voir l'éclipse. Je n'aura donc pas le retour
légitime de mes 45,55€. À Binic, pendant ce temps, j'apprendrai
demain qu'ils ont eu une vue incomparable de l'éclipse et de
Mars.
La tente a tenu, mes affaires, mises en sécurité dans les sacoches, sont sèches, mais le tapis de sol et le dessous du matelas sont trempés. Le matin: beau temps et vent d'Ouest. Je fais durer jusqu'à 10 h pour tenter de partir avec 100% de sec.
La météo annonce des bruits de bottes pour dimanche. Soit je prends une chambre à l'hôtel samedi soir, soit je me pose pour ne rien ranger mouille. Je vise Binic, 29 km, et téléphone à son camping Panoramique. Ainsi, je peux rattraper le nominal si tout va bien, ou consommer un jour de repos autrement.
Pour rallier Tréguier (BPF 22) , Garmin m'a mis sur un trajet cyclable fléché, c'est l'Eurovélo route 4, que je suis jusqu'au centre ville. Très joli emplacement avec deux rias ouvrant sur la mer, à traverser quand, avec le chemin cyclable, on arrive par Plouguiel. Cela me fait découvrir la passerelle de Saint-François qui relie Plouguiel à Tréguier au-dessus du Guindy, piétons et vélos uniquement.
Ensuite, il faut encore traverser le Jaudy pour prendre la
direction de Paimpol. Tréguier est sans doute le plus beau des
BPF de ce voyage.
L'Eurovélo route 4 me fait suivre des beaux chemins creux et découvrir de jolies maisons bretonnes . Pause et sieste juste avant Paimpol. café a Paimpol.
18:00. Arrivée à Binic . Une foule bigarrée envahit les rues, l'accès voitures avance au pas et des campings sauvages fleurissent partout. Je renonce à chercher le camping Panoramic et file vers le camping du nominal, à St Brieuc. Les circuits téléphoniques sont saturés. Il y a un fête à Binic.
3 km de côte (85 m) plus tard, je trouve un panneau de camping. Il faut redescendre au niveau de la mer. Bingo, il y a de la place, a un tarif modeste (moins de 15€/nuit), et on peut y dîner. Comme partout, ce camping est envahi par les Hollandais.
Cette nuit, Mr. météo dit qu'il pleuvra fort avec fort vent vers les 3 h, pluie se poursuivant jusqu'à demain 15 h. On verra bien. Je réserve un ptidej à 7:30 et prépare la tente pour les longues et fortes pluies.
S'il le faut, je décrèterai demain comme Journée de repos.
Pluie, impossible de plier la tente sans tout mouiller: le voilà, l'intérêt de ces tentes chères où on peut démonter la tente intérieure *avant de démonter la toile extérieure mouillée.
C'est dimanche. Journée de repos à Pordic. Visite à Binic dans
une ambiance de lendemain de teuf et casse-croute à Étables sur
mer en France très, très, très profonde.
À 2 h du matin, à la pause pipi, j'ai même entendu du camping le vent apporter une des sonos de Binic. Pas très écolo, tout ça.
Mes voisins de camping font l'Eurovélo route 4, de Roscoff, longeant la côte jusqu'à très loin. Je promets d'être plus attentif.
Départ 9h50. Il a plu en fin de nuit. Openrunner avait bien tracé, prenant les tronçons utiles de l'Eurovélo route 4. Je prends le 1er viaduc de St Brieuc grâce à la trace Openrunner, la véloroute passe ailleurs. Ensuite, je rejoins la véloroute.
Deux crevaisons plus loin, pour cause cailloux sur chemin de
terre. Dommage car on voit sur le chemin de belles fermes
bretonnes, mais j'abandonne la véloroute, trop mal revêtue, sauf
les tronçons homologués par Openrunner (qui sont, eux, bien
revêtus).
Saint Cast le Guildo (BPF 22) . Encore un BPF peu passionnant. Le paysage est beau mais ce que les habitants en ont fait n'est pas un succès. Ville dédiée au tourisme, dont beaucoup de tourisme de masse. Deux centre villes: l'ancien, dans les terres mais pas plus beau pour autant ; et le nouveau en bord de mer, animé mais pas très beau non plus.
Au camping, je paye le tarif "randonneur", soit 6,5€, pour un
emplacement où aucun permanent ne consentirait à s'installer: en
bordure de la route. C'est moins cher que 42€. Je dois réparer
mes chambres à air suite aux deux crevaisons de cette après-midi
sur les cailloux de l'Eurovélo route 4. Une des chambres est
morte, je répare l'autre à la pateaugeoire de la piscine. Qui
dirait que la piscine ne sert pas ?
BPF pas extraordinaire, mais bon dîner à la crêperie.
Juste de l'autre côté de la lisière du camping, pratiquement dans la tente, une machine infernale me réveille dès 6:30. Elle taille les arbres en ordure de la route, sans complexe. À 8:30, à jeun, je quitte ce camping par des côtes qui ressemblent à la sortie de Mur. Dans la première descente qui suit cette première côté, je sens comme un coup de froid dans les yeux, sans conséquence apparente.
Enfin, 10 km plus loin, je trouve un ptidej chez une galettière, avec trois crêpes au caramel.
Pellan le petit . C'est l'heure des courses et du café du matin. On est dans le pays du vélo. Je croise de nombreux vélos de course, dont des tout jeunes. Par contre, pas de voyageurs comme moi. Ils sont sans doute tous sur une Eurovélo route.
À y réfléchir, après avoir laissé passer une nuit là-dessus, l'Eurovélo route 4 me semble un peu bidon. Alors que la route 6 a un sens: de l'Atlantique à la mer Noire par trois grands fleuves, donc un trajet optimisé, où chaque détour s'explique par une boucle de la rivière, donc pour minimiser les montées ; sur la route 4, on ne sent pas d'objectif: les détours semblent motivés par des impératifs touristiques ou mercantiles, qui répondent plus aux exigences des commerçants locaux qu'à celles des visiteurs. Pourquoi, par exemple, n'avoir pas fait passer la route 4 sur la piste cyclable du 1er viaduc de St Brieuc ?
Aussi, pourquoi les voyageurs à vélo se réfugient-ils sur ces voies cyclables émasculées de tout objectif ?
Peu avant Broon, un immense espace herbeux mais tondu a été aménagé. Ça fera un excellent endroit pour (1) casser la croute, (2) sécher la tente au soleil et (3) faire une bonne sieste. Ici aussi, je sens le manque d'un tapis de sol pour m'allonger sur l'herbe pleine de bêtes qui font " crouic-crouic".
Traversée de St Meen le grand par une chaleur étouffante, perpendiculairement à la route de PBP. Ensuite, une nationale, enfin une route forestière.
Paimpont (BPF 35)
est un joli petit bourg au milieu de la forêt du même nom.
L'ensemble de la forêt de
Brocéliande semble avoir été aménagé avec des
artifacts dignes d'un roman de Tolkien. L'essentiel du foncier
semble privé. Sympathique et agréable, mais on se demande où
trouver de l'authenticité dans toute cette réécriture du paysage
et de son histoire.
Dîner à l'hôtel le relais de Broceliande de Paimpont. Entrée,
plat, dessert: une bonne adresse pour 24€.
Hier, en apparence sur un coup de froid, ma paupière gauche ne fermait plus. La nuit n'a rien arrangé. Le médecin de St Meen le grand diagnostique un zona. Le coupable est un virus, pas le froid. Une semaine de cachets antiviraux mais durée prévue des effets du zona: un mois Autant tenter de continuer à rouler, ce je je vais faire, si la chose est possible.
Avec cette journée de repos imprévue à Paimpont, je serai à +1
(1 jour de retard).
L'imprévu, c'était une mauvaise nuit: mal de tête (bien que je prenne se des anti-douleurs) et nausée non-stop à partir de minuit, heureusement stoppes le matin au moment de ma prise de médicaments. Conclusion: le 2 j'irai (1) a Plelan Le grand pour récupérer la coque cache-œil et (2) a Guipry Messac, sur la Vilaine pour camper avant le BPF du Grand Fougeray et pouvoir, le cas échéant, prendre un train vers Rennes puis Paris.
Départ interminable du camping: la mise en protection de l'œil prend un temps fou. 11:30.
Le temps de bricoler de nouveau une protection d'œil avec la coque plastique et la protection de la pharmacienne, c'est l'heure de manger. Je vais au resto ouvrier pour m'y endormir littéralement.
Ensuite, c'est l'étape la plus courte (36 km) et la plus lente jamais vue. Arrivée au camping à 17h45. C'est maintenant évident, après 30' à la douche à me nettoyer et ré-panser l'œil et compte tenu du danger qu'il y a à rouler à visibilité réduite [et en faisant bosser le caporal Reiz (L'œil droit) et non le sergent Garcia (l'œil gauche)]. Mon oeil gauche, c'est comme le sergent Garcia: c'est le chef, il est sollicité comme tel en chaque point sombre de la route pouvant abriter un nid de poule destructeur de jantes. Pas terrible avec un pansement sur l'oeil. Je rentre.
Pour fêter cette décision, bon dîner à un resto en terrasse
sur une île de la Vilaine, avant de rejoindre Rennes demain. La
gare n'est ouverte que de 8:30 à 11:30, je tenterai ma chance
demain vers les 9 heures.
Réveillé à 6:10, j'arrive à la gare vers 9:00. Trop tard de
10' pour le premier train. Le prochain train pour Rennes est à
12:58. Il est impossible à l'employée de réserver le tronçon
vers Paris. Cette gare est peut-être comme celle de Maule, à
accès aux horaires des TER mais pas des TGV. Il peut y avoir
d'autres explications mais aucune n'est à l'honneur de la SNCF.
Après voir entendu un tas de mauvaises raisons, je prends un
billet pour Rennes. Je passerai ensuite plusieurs heures sur
l'iPhone, tantôt par internet comme sur l'ordi, tantôt sur
l'appli OUI SNCF spéciale pour iPhone. On peut réserver un train
avec vélo par internet, mais pas par l'appli pour téléphone. La
fonction n'y est pas. Quant-à utiliser l'appli internet sur un
iPhone, c'est un défi voué à l'échec. Le SNCF persiste dans sa
nullité.
Arrivé à Rennes, je trouve au guichet un billet TGV à 15:35.
L'employé m'affirme aussi qu'il n'y a pas de TER pour Paris.
Pourtant, il y a au moins St Lazare via Caen (source DBB). La
régionalisation de la SNCF ressemble déjà à un magnifique retour
vers la préhistoire. Ce matin, j'ai entendu que pour trouver les
horaires des trains, il fallait utiliser exclusivement le site
internet des TER bretons. Less TER bretons ignorent superbement
les TER Normands. En dehors des TGV, la seule cause nationale
partagée semble être la grève. En Allemagne, il semble que ce
soit tout le contraire: horaires et billetterie sont nationaux
et les grèves sont locales.
Un mot sur le poids embarqué. Il ne pèse pas sur les épaules comme à pied, mais réduit de manière drastique la vitesse dans toute côté de plus de 4%, ce qui réduit la distance parcourue ou retarde l'arrivée au camping. (c'est le célèbre calcul attribué à Poulidor) A pied, les randonneurs ont, pour une course classique comme le GR20 de Corse, un objectif de sac s de 10 à 12 kg tente incluse. Mon inventaire au départ, après avoir retiré 5 kg à l'équivalent pour la flèche Perpignan, était:
Même sans viser 10 kg, il me faut encore réduire ces 17,40 kg à 14 kg (3,4 kg à supprimer).
Or, il me faut ajouter un tapis de sol 213 x 124 de protection pour: sieste de jour et protéger le tapis de sol de la tente de l'humidité et des choses pointues du sol (200 g)
Candidats:
Tout ceci en vue du prochain voyage, sans doute Briançon. Il
me faut aussi finir les BPF prévus pour ce voyage. Ce sera pour une autre
fois (août 2019) .
Jean-Pierre
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"Le Cyclotourisme, un art de vivre" |
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