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Samedi 15, dimanche
16 septembre
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Vendredi 14 septembre ,
8h30, d’une ville Impériale à l’autre, titre que l’on aurait
pu donner à cette journée. Nous nous retrouvons square des
impressionnistes, Claudine, Christine, Geneviève et Bibi,
destination Compiègne. Piste cyclable le long de la Seine,
avant d’affronter la circulation routière. À Argenteuil, ça
bouchonne jusqu’aux bretelles de l’autoroute A15, c’est
beaucoup plus fluide à Sannois, Ermont, et première côte, du
côté de DOMONT. Les kilomètres défilent, et à 13h00 nous
pique-niquons près de la Mer de sable, face aux ruines de
l’Abbaye de Chaalis. Nous terminerons sur les pistes
cyclables, à travers le massif forestier de Compiègne, puis
les bords de l’Oise. Il est 16h45. Le temps de prendre une
douche, Annick et Dany arrivent. Balade en ville, aux abords
du Palais Impérial, une collection de Delahaye, prend place
sur le parvis. Des voitures de 1900 à 1952, quel spectacle.
Nous terminerons la journée dans un bon resto.
Samedi 15 septembre , à 9h00, toutes les abeilles ont rejoint l’hôtel. Nous devons nous rendre à l’office de tourisme pour retirer les billets nous permettant de visiter l’opéra Impérial. 9h30, direction les bords de l’Oise puis la forêt de Compiègne. Crevaison de Dany, une minuscule agrafe a eu raison de son pneu. Puis arrêt général devant la seule boulangerie du parcours. Nous avons du mal à trouver la route qui mène au site archéologique Gallo-Romain de Champlieu. Mais la ténacité a du bon, pour le week-end du Patrimoine, le site est couvert de tentes venues d’un autre âge. Soldats romains, centurions, paysans gaulois occupent ces quelques arpents, qui furent jadis un lieu bien vivant entre le théâtre, les thermes, et le forum. Nous profitons de l’hospitalité des organisateurs, et pique-niquons confortablement assis, sous la toile de tente à l’abri du soleil.
Seconde crevaison, cette fois-ci, c’est Geneviève. Dernier arrêt à Saint-Jean-aux-Bois, construit autour de l’Abbaye. Saint-Jean-aux-Bois, anciennement protégé par les vestiges de l’enceinte et la porte fortifiée, est un hameau composé de maisonnettes, autrefois habitées par les personnes laïques de l’abbaye. Un endroit calme, perdu en forêt, qui devait convenir aux abbesses et abbés, à la recherche de la solitude. De nos jours, des associations s’activent à maintenir les charme de ce lieu privilégié.
A 17h00 nous voici devant l’opéra. Commandé par l’Empereur Napoléon III, les travaux commencent en 1867, si les murs sont construits, le projet de décoration de la scène est laissé en suspens, suite à la guerre Franco-Prussienne.
Les sculptures sont terminées à
temps, la décoration du plafond, qui devait comporter des
peintures, reste nue. Un siècle plus tard, les travaux
reprennent, et en 1991, après un long sommeil, première
représentation lyrique. Les qualités acoustiques de la salle
en font l’une des meilleurs au monde. De conception dite "à
l’Italienne", la structure à 90% en bois, révèle ici, un
écrin exceptionnel.
Nous suivons notre guide dans les loges, réservées aux chefs et musiciens. Pour un tel établissement, elles me semblent désuètes et étriquées. Nous traversons la fosse d’orchestre, escamotable, elle peut accueillir plus de 100 musiciens. Puis visitons l’un des 6 niveaux, ou un enchevêtrement de cordes permet le remplacer rapidement les décors. Au 19ème siècle, ce sont d’anciens marins qui se chargeaient des manœuvres. Sans emploi, après l’effondrement de la marine à voile, ils ont été embauchés par de nombreux théâtres.
A 20h00, nous nous retrouvons à table pour fêter les 50 années d’existences de la section cyclo.
Remercier son créateur (Jean-Bernard DURANTHON) et fêter
également les tous premiers week-ends, créés au début des
années 1970, (Bernard QUETIER). Remercier également, toutes
celles et tous ceux qui ont œuvrés à ce que ces moments de
convivialités, et de découvertes perdurent jusqu’à nos
jours.
Dimanche
16 septembre , cette fois-ci, on remonte l’Oise,
direction Rethondes et sa célèbre clairière. Le lieu est en
travaux, dans 2 mois sera fêté le centenaire de l’armistice,
qui aura été pour l’époque, un grand moment de délivrance.
La
première boulangerie venue est envahit par les Abeilles
puis, passée l’Oise, on emprunte une succession de côtes.
Pierrefonds, un regroupement général est nécessaire avant de
trouver un endroit pour le pique-nique. Ce sera au bord de
l’étang, nous ne serons pas les seuls, c’est encore l’été,
et les promeneurs profitent des derniers rayons de soleil.
Le château construit en 1397, a connut bien des déboires
depuis. En 1617, par ordre du Roi, le château est démantelé.
Son aspect de ruine romantique en fait un site très
fréquenté au XIXème siècle. Viollet-le-Duc, le restaure à ça
façon. Prévu pour être une résidence Impériale, il devient
musée à partir de 1867. Nous profitons de ce week-end porte
ouverte, pour le visiter. PICSOU s’en frotte les mains.
Retour par les pistes, vu le flux d’automobilistes c’est rassurant. Nous finirons la journée devant les rutilantes Delahaye.
Lundi 17 , après la collation, ils sont tous partis, ce matin il faut rentrer à Rueil, on ne se lasse pas de ces agréables pistes, une bonne vingtaine de kilomètre au bord de l’Oise, avant de retrouver les routes forestières, des forêts d’HALATTE, SENLIS et CHANTILLY. Fin Mars, les bas côtés sont recouverts de Jonquilles, mais aujourd’hui, les bulbes se sont terrés profondément à l’approche de l’hiver.
Pique-nique au pied de l’abbaye de Royaumont. A 17h00, nous voici à Rueil, j’espère que le week-end vous a plu, moi, j’en ai bien profité.
Amicalement
Michel |
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"Le Cyclotourisme, un art de vivre" |
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