Cette année la concentration de Pâques en Provence avait lieu à Brantes village du Vaucluse au pied du Mont Ventoux.

Le soleil étant bien présent il y avait beaucoup de monde dans la cour de l’école et dans les ruelles du village. On y a retrouvé des copains, notamment des fléchards car 2023 étant une année de Paris-Brest-Paris il y avait 31 équipes au départ des flèches Vélocio.

Cette édition est l’occasion de se souvenir de Raymond Henry, l’historien de la fédération, qui présentait chaque année une partie de sa collection de vieux vélos.

Six abeilles étaient présentes à cette édition. Les moins jeunes ont fait une approche en voiture car Brantes est à 60 kilomètres de Pernes les Fontaines où nous étions accueillis par Pierrot et Claudette. De mon côté j’ai un Paris-Brest-Paris à préparer alors je ferai le parcours à vélo et après Brantes je poursuivrai vers Sault pour faire le tour du Ventoux.

Non, je ne vais pas descendre par les gorges de la Nesque mais je vais aller découvrir le col de Notre-Dame des Abeilles que je n’ai pas encore gravi. En venant de Sault c’est plutôt facile, mais dans l’autre sens il doit être assez difficile car la descente est très rapide malgré un vent défavorable, il faut s’accrocher au guidon !

Une bonne journée de vélo.

Rendez-vous en 2024 à Pernes les Fontaines, ville où Vélocio a vu le jour, pour le centenaire de notre fédération.

En complément à la concentration, samedi après-midi, nous sommes allés visiter le Musée Comtadin du cycle à Pernes-les-Fontaines où l’arrêté municipal de l’année dernière continue de ne plus faire couler les fameuses fontaines.

Le thème mis en valeur l’année dernière était les vélos militaires. L’exposition est encore là et nous pouvons y voir quelques pièces connues, comme le vélo du Capitaine Gérard de 1914 ou le vélo pliant BSA de 1942 mais d’autres que nous avons le plaisir de découvrir.

Le plus ancien est un Bianchi de 1909, il équipait l’armée italienne. C’est un vélo pliant avec deux vitesses par retournement de la roue arrière. D’un côté un pignon de 18 dents et de l’autre un pignon de 22 dents. Ce vélo est équipé de suspensions à l’avant et à l’arrière.

Ensuite le vélo du capitaine Gérard, pliant aussi, il pèse 13 kg. En 1914, 4500 chasseurs cyclistes étaient équipés de ce vélo.

Le plus ancien est un Bianchi de 1909, il équipait l’armée italienne. C’est un vélo pliant avec deux vitesses par retournement de la roue arrière. D’un côté un pignon de 18 dents et de l’autre un pignon de 22 dents. Ce vélo est équipé de suspensions à l’avant et à l’arrière.

Ensuite le vélo du capitaine Gérard, pliant aussi, il pèse 13 kg. En 1914, 4500 chasseurs cyclistes étaient équipés de ce vélo.

Le vélo de l’armée suisse date de 1925, il n’a qu’une vitesse et pèse 22,5 kg.

Le vélo d’estafette utilisé entre 1914 et 1918 est équipé d’un fusil Lebel. L’estafette était porteuse de messages et documents entre les fronts et les États Majors.

Le BSA, pliant également, de 1942, pèse 14 kg. Il accompagna les parachutistes anglais et les français du commando Kieffer lors du débarquement du 6 juin 1944.

> Le vélo de l’armée suisse date de 1925, il n’a qu’une vitesse et pèse 22,5 kg.

Le vélo d’estafette utilisé entre 1914 et 1918 est équipé d’un fusil Lebel. L’estafette était porteuse de messages et documents entre les fronts et les États Majors.

Le BSA, pliant également, de 1942, pèse 14 kg. Il accompagna les parachutistes anglais et les français du commando Kieffer lors du débarquement du 6 juin 1944.

Deux vélos militaires allemand sont présentés :

Un Sernin de 1940, celui-ci a été abandonné par l’armée allemande au moment de la libération de l’Isle sur Sorgue le 22 août 1944.

Un Hercules de 1943 qui a la particularité d’avoir son guidon démontable pour éviter le vol. Le frein à tampon à l’avant semble sorti du XIXème siècle.

un Sernin de 1940, celui-ci a été abandonné par l’armée allemande au moment de la libération de l’Isle sur Sorgue le 22 août 1944.

un Hercules de 1943 qui a la particularité d’avoir son guidon démontable pour éviter le vol. Le frein à tampon à l’avant semble sorti du XIXème siècle.

Gérard