Séjour en Hollande Méridionale

du lundi 26 juin 2023 au soir au dimanche 2 juillet 2023 au matin (5 jours et 6 nuits)

Le séjour en Hollande Méridionale se déroule du lundi 26 juin au soir, au dimanche 2 juillet 2023 au matin, soit 5 jours / 6 nuits.

Nous sommes 3 participants : Christine, Michel et Patrice. Christine est partie sans son téléphone et sa carte bancaire. Bizarrement, elle ne nous lâchera pas d’une semelle pendant tout le séjour !

Nous partons de Rueil vers 10 h, avec le pique-nique. Nous nous arrêtons juste avant la frontière pour pique-niquer.

Nous arrivons à Rotterdam vers 17h, et nous rejoignons notre hôtel qui est dans le port, sur une barge. Il a été construit à partir de 5 barges qui ont servi pendant le débarquement à transporter des munitions, et qui ont été assemblées. Avant d’être un hôtel, c’était un musée. Voir dans l’album photos, l’histoire de l’hôtel H2OTEL.

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Nous prenons possession de nos chambres, et nous attachons nos vélos ensemble avec plusieurs attaches-vélos à un arceau, sur le quai, devant l’entrée de l’hôtel.

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Puis, nous allons garer la voiture. Le parking a été réservé et payé à l’avance. Lors de la réservation le numéro d’immatriculation de la voiture a été demandé. Et miracle de la technologie ! Quand nous arrivons devant la barrière, celle-ci s’ouvre automatiquement. Et il en sera de même 6 jours plus tard, pour sortir du parking. Nous avons un QR code sur nos téléphones pour ouvrir la porte d’accès piétons.

Nous garons la voiture dans un coin, afin qu’elle gêne le moins possible. Elle dépasse un peu. Mais cela nous évite d’avoir à démonter le porte vélos.

Nous rentrons à pied à notre hôtel, et nous nous dirigeons vers le bar. Nous avons le droit à un pot de bienvenue. Nous le prenons à l’extérieur, sur le ponton de l’hôtel qui donne sur le port, que nous voyons sur la photo ci-dessus. Une photo est prise, mais elle est sombre.

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Il est temps d’aller manger. Nous déambulons dans le port. Et après quelques hésitations, nous mangeons en terrasse, dans un restaurant grec, à proximité du Markthal (marché couvert).

Nous revenons à l’hôtel en longeant le musée maritime de Rotterdam, qui présente une belle collection de bateaux, et de grues.

Mardi 27 juin

La sortie du jour nous mène à Leiden, La Haye et Delft, avec une avance en train.

8h30. Nous rejoignons la gare distante de 2 kms. La piste cyclable située sur le côté droit de l’avenue est fermée. Elle est en travaux. Pas de problème ! Nous traversons l’avenue, et nous prenons la piste cyclable bidirectionnelle située de l’autre côté de l’avenue.

Nous arrivons à la gare devant laquelle est érigée une superbe statue.

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Michel et Christine vont se renseigner et acheter les billets, pendant que je garde les vélos et consulte le tableau d’horaire des trains pour Leiden. Ils reviennent avec les billets. Pour chaque personne, il en faut 2 : un pour la personne et un pour le vélo. Nous gagnons le quai et nous montons dans le train, au niveau du wagon avec le sigle vélo. Nous ne sommes pas seuls, c’est comme un matin de jour de semaine en région parisienne pour prendre le RER, c’est bondé. Nous sommes contrôlés. Le contrôleur s’occupe également de l’ouverture et de la fermeture des portes. Nous arrivons à Leiden une demi-heure plus tard. Nous sortons de la gare tant bien que mal, avec l’aide des locaux pour passer les portiques.

Sortis de la gare, nous rallumons nos GPS, et nous commençons le parcours. Nous n’avons pas fait 500 mètres que nous tombons sur notre premier moulin. Nous en verrons approximativement une centaine lors de notre séjour. Nous les avons quasiment tous pris en photo. Voir l’album photo.

Sur une photo, pour repérer un moulin qui tourne d’un moulin qui ne tourne pas, c’est simple. Si la toile est déployée sur plusieurs ailes, il tourne. Si la toile n’est déployée sur aucune aile, et que les ailes sont perpendiculaires et parallèles au sol, il ne tourne pas.

Nous faisons le tour de la ville de Leiden, en privilégiant les principaux points d’intérêt touristiques, et les canaux. Leiden est la 2ème ville après Amsterdam pour son réseau de canaux.

Le moulin « De Put » et un pont à bascule.

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Nous quittons Leiden, et nous remontons vers le nord pour rejoindre la mer à Katwijk aan Zee. Et bizarrement, pour rejoindre la mer, ça monte !

Nous traversons le parc national des dunes. Nous faisons les montagnes russes dans les dunes, avec des arrêts aux différents belvédères, pour voir les points de vue.

Nous arrivons à Scheveningen, la station balnéaire la plus proche de la Haye. Il y a une immense plage, une grande jetée, une grande roue et une multitude de restaurants sur plusieurs rangées.

Nous continuons jusqu’arriver à la Haye. A l’entrée de la ville, nous nous arrêtons dans une boulangerie pour acheter à manger. Il est presque 14h. Nous pique-niquons dans un petit square, devant une église.

Nous visitons La Haye. Arrêt photo devant le Hofvijer, bassin en centre-ville, entouré de part et d’autre de bâtiments administratifs.

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Nous quittons La Haye et rejoignons le canal qui nous emmène jusqu’à Delft.

Visite de Delft.

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Les constructions ne sont pas très droites. Dans de nombreuses villes, nous verrons des bâtiments qui penchent, et pas tous dans le même sens.

Nous avons même l’impression, comme le clocher ci-dessus, qu’il s’est mis à pencher pendant sa construction, et que les bâtisseurs ont rectifié le tir pour les tourelles qui le surmontent en leur donnant un angle différent, afin qu’elles soient plus droites.

Et comme dans de nombreuses villes que nous allons traverser pendant ce séjour : des canaux et des vélos.

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La grande place du centre-ville, avec l’hôtel de ville et l’église.

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Petit arrêt pour acheter un souvenir de Delft. C’est la ville de la faïence et du bleu de Delft.

Nous rentrons à Rotterdam, toujours en longeant le canal. Il est presque 19 h quand nous arrivons à l’hôtel. Nous avons parcouru 92 km.

Le soir, nous mangeons dans une pizzéria proche du Markthal.

Mercredi 28 juin

Nous prenons notre petit déjeuner quand nous voyons au loin une immense fumée noire se dégager. Nous recevons sur nos téléphones un message des autorités nous invitant à ne pas nous rendre de ce côté-là. 2 jours après, en allant dans cette direction, nous passerons devant un bâtiment réduit en cendres. Nous ne l’avions pas vu au premier abord, c’est l’odeur de brulé qui a attiré notre attention.

La sortie du jour nom mène à Breda, au parc de Biesbosch et à Dordrecht, avec une avance en train.

Comme la veille, nous allons à la gare pour prendre le train. Le trajet est plus court, et direct jusqu’à Bréda.

Nous faisons le tour de la ville, et passons le long du château qui est une base militaire toujours en activité. Nous avons la surprise, dans la cour, d’y découvrir un F 16 (avion militaire construit par les Américains, que les Ukrainiens réclament avec insistance). Nous arrivons devant la porte des Espagnols du château. S’en suit une longue discussion entre 2 Abeilles quant à savoir si les tours sont hexagonales ou octogonales !

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Nous quittons Breda, et nous arrivons dans un village où l’église a été transformée en restaurant.

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Au cours du séjour, nous aurons également l’occasion de voir une autre église transformée en hall d’exposition pour un magasin de meubles.

Nous arrivons à Lage Zwaluwe pour prendre le bateau nous permettant de rejoindre le parc national de Biesbosch. C’est un bateau dédié uniquement aux cyclistes et aux piétons. Il permet d’emmener une douzaine de personnes à chaque rotation. Coup de bol ! Il est sur le départ, et il reste de la place. Le pilote nous fait signe de soulever la corde pour passer, et embarquer.

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Après 15 minutes de traversée, nous arrivons dans le parc de Biesbosch. Il s’étend sur les 2 rives de la Nieuwe Merwede. C’est un des plus vastes espaces naturels préservés des Pays Bas. Il abrite des castors et des campagnols, ainsi qu’une faune très nombreuse.

Nous entamons une promenade d’une douzaine de km dans le parc. Il y a une multitude de plans d’eau. Avec sur certains des oiseaux.

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Nous ne verrons pas de castor, si ce n’est sur un panneau présentant les différents animaux du parc. Nous montons jusqu’à un point haut qui rappelle celui du parc des Chanteraines, pour avoir une vue d’ensemble sur le parc.

Nous prenons le ferry pour quitter le parc. Nous rejoignons Dordrecht. Visite de la ville. Une ancienne porte de la ville.

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Nous déjeunons en terrasse sur les bords de la Maas.

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Après le déjeuner, nous reprenons la visite de la ville.

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La visite de la ville terminée, nous rentrons à Rotterdam. Comme la veille, il est quasiment 19h. Nous avons parcouru 87 km.

Le soir, nous dinons en terrasse dans un restaurant de poissons. Très bon, mais plutôt chiche en quantité.

Jeudi 29 juin

La sortie du jour nous mène à Gouda et aux moulins de Kinderdijk. Cette sortie est à faire ce jeudi, car c’est le jour du marché aux fromages à Gouda.

Nous longeons l’Ijssel jusqu’à arriver à Gouda. Nous commençons la visite de la ville par le port.

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Puis, nous empruntons un canal pour remonter vers le centre ville et la place principale.

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Nous arrivons sur la place principale où au milieu, trône le superbe hôtel de ville, et le marché aux fromages.

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Nous attachons nos vélos et nous déambulons dans le marché. Nous gouttons différents fromages. Malheureusement, nous ne pouvons pas en acheter. Il faut pouvoir les transporter et les conserver dans de bonnes conditions.

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Une Abeille à Gouda. Elle a facilement troqué son casque pour un fromage. En fait, c’est un faux fromage, mis à disposition des touristes pour la photo.

Nous reprenons nos vélos pour nous diriger en direction d’un plan d’eau traversé par un isthme. C’est un lieu très résidentiel. La route est bordée de chaque côté de très jolies maisons donnant sur le plan d’eau.

Sortis du plan d’eau, nous nous dirigeons vers le sud en direction de Schoonhoven. Petit arrêt pour laisser passer un bateau.

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Et c’est parti pour la tournée des moulins. Ce sera la journée des moulins, encore plus que les autres jours.

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Il se met à pleuvoir. Nous nous arrêtons pour nous équiper. Heureusement, cela ne durera pas très longtemps. Nous arrivons à Schoonhoven. Nous déjeunons en terrasse, au milieu de la place, d’un burger accompagné d’une petite bière.

Le déjeuner terminé, nous rejoignons le ferry nous permettant de traverser le Lek. Arrivés de l’autre côté, nous enchaînons moulin sur moulin. Nous piquons vers l’ouest avant de bifurquer vers le sud pour voir un ensemble de 4 moulins.

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Nous reprenons la route vers l’ouest. Nous avons le vent de face. Et quand le vent souffle fort, de face, Christine accélère pour rouler vite ! Elle a une théorie sur le sujet ! Bon ! Toujours est-il que j’ai pris du retard au démarrage, et que je n’arrive pas à les rattraper.

Nous arrivons aux moulins de kinderdijk. C’est un ensemble de 19 moulins. La plupart sont des moulins de polder.

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Nous sortons de la zone des moulins et reprenons la route quand nous sommes témoin d’un fait divers. Une voiture de police poursuit, toutes sirènes hurlantes, un jeune en 2 roues motorisé qui essaye de lui échapper. Ils bifurquent vers la zone des moulins.

Nous arrivons au ferry. Celui-ci tarde un peu. Nous apprenons que la raison de son retard est dû au fait que le conducteur d’une voiture voyant la police sur le bord opposé, a préféré se jeter à l’eau pour leur échapper. Et effectivement, sur le ferry, il y a une voiture à contresens des autres, et des policiers sur les 2 rives.

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Nous nous dirigeons vers Rotterdam. Pour nous aider à monter plusieurs volées de marche pour accéder en haut d’un pont, nous utilisons un escalator à vélos. C’est un mini tapis roulant posé sur les marches. Il suffit de mettre le vélo dessus et de serrer les freins, et ça monte.

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Nous arrivons à Rotterdam sous la pluie. Nous longeons la Maas.

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Nous avons parcouru 104 km.

Le soir, nous retournons manger au restaurant grec.

Vendredi 30 juin

La météo annonce de la pluie pour samedi. Nous décidons de faire ce vendredi, la sortie qui nous semble la plus intéressante parmi les 2 qui restent. Nous choisissons celle qui nous fait traverser le port de Rotterdam en ferry.

N’étant pas certains de trouver facilement un endroit pour manger ce midi, nous achetons de quoi pique-niquer dans le magasin Jumbo situé de l’autre côté du quai.

Nous arrivons à Schiedam. Il y a dans cette ville 6 moulins qui sont parmi les plus hauts de Hollande (40 mètres).

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Nous repartons et nous arrivons à Maassluis. Photo avec 2 ponts aux couleurs de l’Abeille, et 2 Abeilles dessus.

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Nous faisons le tour du port dans lequel il y a notamment le musée maritime du remorqueur.

Puis, nous rejoignons la Maas que nous longeons jusqu’à arriver au port de Hoek van Holland où nous devons prendre le bateau à 12h.

C’est une liaison maritime dédiée uniquement aux cyclistes. Elle assure la continuité entre les 2 pistes cyclables situées de part et d’autre du port de Rotterdam. Il y a un bateau toutes les 2 heures. Il faut 50 mn pour effectuer la traversée de 13 km.

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Le port de Rotterdam est un des plus grands d’Europe. Ce ne sont que des grues à l’horizon. Nous passons au pied d’immenses portes containers.

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Et moment improbable ! Il y a au milieu de tout cela un banc de sable avec des phoques.

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Nous arrivons de l’autre côté et nous débarquons. Nous sommes toujours dans le port avec d’immenses entrepôts, et pleins de camions qui circulent. Il nous faudra faire 5 km pour sortir de la zone portuaire, et retrouver un environnement plus apaisé, et moins venté.

Nous arrivons dans le parc des dunes de Voornes. Nous pique-niquons à l’écart, sur un banc à l’ombre.

Nous repartons. Un moulin fait office de rond-point.

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Nous arrivons à Hellevoetsluis, un ancien port fortifié avec une forteresse, un moulin et un port avec 2 musées (cale sèche et pompiers). Nous faisons le tour du port.

Seule photo où nous sommes tous les 3, au pied du moulin.

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Nous repartons et nous longeons le canal de Voorne pour remonter vers le nord, et rentrer à Rotterdam.

Nous empruntons un tunnel dédié aux vélos pour traverser la Maas. Nous prenons l’escalator pour descendre dans le tunnel. C’est agréable, ça descend jusqu’au milieu du tunnel, mais après ça remonte, et on ne voit pas le but du tunnel. Enfin, nous arrivons au pied de l’escalator permettant de remonter à la surface.

Nous sommes de nouveau à Schiedam. Nous rentrons à Rotterdam par un chemin différent de celui emprunté le matin.

Nous avons parcouru 121 km, dont 13 en ferry.

C’est l’heure de l’apéritif. Nous nous dirigeons vers le bar de l’hôtel pour dépenser sous forme de boissons les 10 Euros qui nous ont été donnés en remerciement d’avoir acceptés que le ménage ne soit pas fait tous les jours dans nos chambres, sous prétexte de limiter l’utilisation de produits de ménage, nocifs pour la planète. Il faudra en rajouter le double pour consommer 3 boissons à base de Rhum. Puis, nous retournons manger à la pizzéria.

Samedi 1 juillet

Ce matin, surprise ! Le petit déjeuner n’est servi qu’à partir de 8h30. C’est l’horaire du week-end. Cela nous laisse le temps de peaufiner notre parcours du jour en attendant de prendre le petit déjeuner.

La météo annonçant de la pluie, nous avons décidé de ne pas faire le dernier parcours prévu au programme qui nous emmenait loin, dans des endroits assez reculés. Mais, de retourner à Leiden et à Delft, 2 villes que nous avons appréciées. Et qui présentent l’avantage, en cas de pluie persistante, de nous permettre de nous rabattre sur le train pour rentrer à Rotterdam.

Nous traçons un parcours de 80 km reliant les 2 villes et empruntant le plus possible de canaux. Nous chargeons le nouveau parcours sur nos GPS.

https://www.openrunner.com/route-details/17084607

Après avoir pris le petit-déjeuner, nous quittons à peine l’hôtel avec nos vélos qu’il se met à pleuvoir. Il pleuvra toute la matinée. Nous n’avons pas fait 4 km que se présentent les premiers moulins de la journée.

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Nous longeons un canal qui serpente, en haut d’une digue. En contrebas, il y a un autre canal de plus petit gabarit. Le paysage est très joli. La pluie donne une atmosphère particulière.

Le canal que nous suivons débouche de temps à autre sur des plans d’eau beaucoup plus larges. Des gens font de l’aviron. D’autres du vélo et du patin à roulette.

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Nous sommes dépassés par une dizaine de vélos couchés avec un moyen de locomotion particulier. Pour se propulser, la personne tire sur le guidon avec les bras, et en même temps pousse avec les pieds sur des sortes de cales pieds qui glissent le long d’un rail, reproduisant ainsi le mouvement de l’aviron.

Nous arrivons à Leiden. C’est jour de marché. Nous descendons de vélo et nous continuons à pied.

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Un vélo familial de 5 places aux couleurs de l’Abeille.

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Nous attachons nos vélos et nous faisons à pied le tour du marché. Il est l’heure de déjeuner. Nous choisissons un restaurant au bord de l’eau, avec une table à l’abri d’un parasol. Il pleut toujours.

La commande passée, Michel sort son carnet de croquis pour dessiner.

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Il fait 1 à 2 dessins par jour. Il lui faut en moyenne 1 quart d’heure pour réaliser un dessin. Il dessine également dans la chambre. Soit, il termine son dessin commencé dans la journée, soit, il fait un dessin à partir d’une photo. Voir ses croquis à la fin de l’album photos.

Le repas terminé, nous reprenons nos vélos et après un petit tour dans Leiden, nous quittons la ville en direction de Delft.

Nous tombons sur un moulin différent de ceux que nous avons l’habitude de voir. Il surmonte une grande bâtisse. Il doit s’agir d’une scierie, si l’on en juge aux grumes présentes sur la rampe d’accès.

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Nous arrivons à Delft. Nouvelle visite de la ville. La grande place est toujours aussi attrayante. Puis, nous prenons le chemin de retour vers Rotterdam, toujours en longeant les canaux.

Nous arrivons à l’hôtel. Nous avons parcouru 82 km.

Le temps de prendre la douche, et il est 19h30. Nous nous précipitons au Markthal qui ferme à 20h, pour acheter du fromage pour nos proches. Quand nous arrivons, ils sont en train de remballer. Nous avons quand même le temps d’acheter un assortiment de 8 fromages pré-emballés, sûrement préparé spécialement pour les touristes. Ils s’avèreront très bon.

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Pour le dernier repas du soir, nous allons manger au bateau-phare proche de notre hôtel. Nous avons réservé. Nous choisissons un apéritif à base de Rhum, qui est préparé pour 2 personnes. Problème, nous sommes 3 ! Nous commandons pour 4. Il est servi dans une théière avec des tasses.

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Dimanche 2 juillet

Avant d’aller prendre le petit-déjeuner servi à 8h30, nous allons au magasin Jumbo, situé sur le quai en face, acheter notre pique-nique du midi.

Le petit-déjeuner pris, nous allons chercher la voiture au parking, et nous chargeons les bagages et les vélos. Et c’est le retour vers la région Parisienne. Nous rentrons vers 16h.

Epilogue

C’est très agréable de faire du vélo aux Pays-Bas et d’emprunter le réseau de pistes cyclables. Il y a une vraie continuité entre les sections cyclables.

Sur les grands axes, il y a généralement une piste bidirectionnelle en site propre de chaque côté. Ce qui fait que pour passer à vélo un carrefour entre 2 grands axes, il faut franchir 3 carrefours : 2 avec les pistes cyclables et un avec la route, avec pour chaque carrefour, des règles de priorité à observer.

Il vaut mieux ne pas s’arrêter dans les carrefours entre pistes cyclables, sous peine de bloquer les cyclistes qui viennent sur les côtés, et de se faire engueuler. Et il faut aussi penser à appuyer sur le bouton pour franchir le feu rouge avec les voitures, sinon le feu ne passe pas au vert.

Sur les axes moins importants, il y a souvent une bande cyclable de chaque côté, matérialisée par un revêtement différent.

A noter qu’aux Pays-Bas, les pistes cyclables accueillent également les 2 roues motorisés de faible cylindrée. Cela surprend au début, mais ils sont très peu nombreux, et ne roulent pas très vite.

Vous ajoutez aux réseaux routier et cyclable, le réseau de canaux, et vous avez 3 réseaux enchevêtrés avec des ouvrages d’art pour franchir les uns et les autres. Et cela fonctionne très bien.

Il nous est souvent arrivé d’être bloqués par un pont qui se lève pour laisser passer un bateau. Mais cela ne dure jamais très longtemps. Et le spectacle est plutôt plaisant pour nous autres touristes. Par contre, quand le pont se repositionne et que la barrière se lève pour laisser passer les vélos, il faut se tenir prêt. C’est la foire d’empoigne ! Il y a des vélos partout ! Sur les côtés, en face !

Nous avons été étonnés par le nombre de canaux. Outre les canaux qui servent pour la navigation des bateaux, il y a une multitude de petits canaux qui peuvent être vus comme des canaux d’agrément. Beaucoup de maisons ont le jardin qui donne sur un petit canal.

Et pour finir, il faut ajouter les moulins. Pistes cyclables, canaux et moulins, c’est pour ça qu’il faut venir aux Pays-Bas.

Quelques éléments chiffrés de notre séjour :

• 5 jours de vélo.
• 500 km en vélo.
• 500 mètres de dénivelé.
• 70 km en train.
• 15 km en ferry. Le mode de paiement des ferries est fonction du prix, lui-même fonction de la distance. Sur les courtes distances, le prix est de l’ordre d’un Euro. Le paiement se fait alors en espèces. Sur les distances plus longues, le montant étant plus important, il se fait uniquement par carte bancaire. Il est donc nécessaire d’avoir des pièces et sa carte bancaire pour prendre le ferry.
• Peu de soleil.
• Un peu de pluie. La dernière journée, il a plu toute la matinée.
• Un vent d’ouest, assez fort par moment.
• Pléthore de pistes cyclables, de canaux de toutes tailles, de ponts, de canards, d’oies du Canada et de cygnes.
• Pas mal de digues à l’intérieur des terres, avec souvent au sommet, une piste cyclable, une route ou un canal.
• Beaucoup de hérons (plus que dans la Brenne). Et très proches de nous. Il n’est pas rare qu’ils soient à 5 mètres de nous.
• Quelques cigognes.
• 10 litres de bière. La bière en Hollande n’est pas terrible. C’est souvent de la Heineken qui est proposée. Heureusement, on arrive à trouver quelques bières belges. Bizarrement, beaucoup de restaurants ne proposent la bière pression qu’en demi. Ils ne servent pas de pinte. Ce qui pour des gens normaux comme nous, oblige à prendre un 2ème demi.
• Pas une goutte de vin.
• Pas assez d’eau → crampes.
• Pas beaucoup de sueur. Nous n’avons quasiment pas grimpé, il n’a pas fait chaud, et nous roulions à une allure modérée.
• Une centaine de moulins.
• Aucun lavoir.
• Aucun BPF.
• Aucun col.
• Aucun incident.
• 3 engueulades par des locaux. La 1ère, je me suis déporté un peu pour dépasser une voiture qui mordait sur la piste cyclable, et le cycliste qui me doublait à ce moment-là, a heurté avec la pédale le trottoir de gauche, sans chuter. La 2ème, dans une rue piétonne, un piéton m’a engueulé parce que je m’étais arrêté pour prendre la photo du vélo familial 5 places, ce qui le gênait dans son cheminement pour aller tout droit. La 3ème, ce n’était peut-être pas une engueulade, mais seulement une remarque. A un feu rouge, j’ai oublié d’appuyer sur le bouton. Ce qui fait que pour passer le feu, nous avons dû attendre un nouveau cycle, bloquant les cyclistes locaux derrière nous. Ce qu’il y a de bien quand on se fait engueuler dans une langue que l’on ne comprend pas, c’est que cela nous touche moins, et que ça relève plutôt de l’anecdote.

A bientôt, à vélo, pour de nouvelles aventures !

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Nous envisageons l’année prochaine à la même époque, de faire un séjour de 5 jours à Copenhague, au Danemark. Séjour à confirmer, et à travailler.

Patrice