BRM 600 d’Andrésy

8 et 9 juin 2019

Départ à 6h00 pour le dernier brevet qualificatif pour Paris-Brest-Paris.

Je retrouve Alain et Olivier au départ. Il y a une soixantaine d’inscrits et nous partons plutôt groupés, avec un peloton d’environ 25 cyclos.

La tempête Miguel est passée hier, il a bien venté et plu et aujourd’hui le vent est encore là.

Heureusement que le parcours a la bonne idée d’aller dans le sens du vent.

Après Pont-Sainte-Maxence quelques cyclos pressés de rentrer vont accélérer alors que nous sommes dans un secteur un peu vallonné et le groupe va éclater. Je l’accompagne jusqu’au premier contrôle à Vic-sur-Aisne mais ensuite j’attends mes complices de l’Abeille et du Codep92. Nous avons convenu de faire ce brevet ensemble, tranquillement en prenant le temps de dormir un peu. Pour cela Alain a réservé une chambre à l’auberge de jeunesse de Tournai, quatrième contrôle au kilomètre 366.

Encore quelques côtes à passer après Vic-sur-Aisne, mais nous allons rapidement retrouver des routes plutôt plates, notamment le long du canal latéral à l'Oise.

Berlaimont 235 km, deuxième contrôle. L’endroit n’est pas bien choisi, il y a peu de ravitaillement, on doit puiser dans les réserves de nos sacoches.

Nous repartons après avoir reçu quelques gouttes, mais pour le moment pas de pluie, même si les nuages s’amoncelleront au dessus de nous.

A Houdain lez Bavay, à quelques kilomètres de la frontière belge un orage commence à nous arroser à grosses gouttes. Heureusement que notre route passe bientôt devant un bel abribus. Nous y ferons quelques minutes d’arrêt en attendant que ça passe. Avec le vent encore fort les nuages sont vite partis.

Nous approchons de Geraardsbergen et de la mi-parcours, en passant par de petites routes. L’arrivée sur Geraardsbergen se fait par une voie cyclable le long de la Dender. Ce n’est que pour mieux arriver au pied du « Muur » car oui Geraardsbergen c’est Grammont pour les wallons et pour les français.

La montée est progressive, d’abord un bon raidillon tout droit, puis une légère montée plutôt bien pavée et pour terminer encore un raidillon mais mal pavé. Après ça on regarde le tour des Flandres autrement.

Pointage au restaurant 't Hemelrijck où on peut encore manger rapidement. Pour les cyclos plus tardifs ça deviendra compliqué car l’endroit sera ensuite complet avec la réception d’un mariage.

Après une bière et des pâtes bolognaises on peut repartir vers la chapelle au sommet de la colline, avant de redescendre pour prendre la direction de Tournai.

Maintenant le vent n’est plus favorable et il y a quelques monts à passer. Heureusement un groupe de cyclos nous rattrape et on peut se relayer pour mieux passer ce moment moins facile.

Le vent tombe un peu avant Tournai où nous arrivons devant l’auberge de jeunesse à 22h00.

L’accueil n’est pas encore fermé, c’est plus simple pour accéder à notre chambre.

Après une bonne douche il y a discussion sur la durée du sommeil, avec deux souhaits : 2 heures d’un côté contre 4 de l’autre. On tranche à 3 heures.

Le réveil est laborieux. Heureusement que le petit déjeuner est prêt on peut repartir repus.

Cette AJ est une très bonne adresse trouvée par Alain. A garder si on songe à refaire ce brevet.

Départ dans la nuit vers 2h30, il fait relativement doux et il n’y a pas de vent. Le relief est assez plat et ça roule bien.

Nous voici au contrôle de Péronne, 458 km, un peu avant 7h00. Nous retrouvons les philippins avec qui nous avons roulé hier, ils ont dormi un peu dans un abri bus.

Il nous faut attendre quelques minutes pour que la boulangerie ouvre. On en profite pour nous renseigner sur la possibilité de trouver un café ouvert et il y en a un peu plus loin sur notre route. Ce sera café ou thé suivant les envies.

Étape courte pour le contrôle suivant à Saint-Just en Chaussée, 523 km. Nous y arrivons vers 10h30. Le vent s’est levé mais il a tourné de 180° depuis hier, il est donc encore favorable, mais beaucoup moins fort.

La traversée du Val d’Oise se révèle laborieuse, avec une succession de côtes qui usent les organismes fatigués.

Voici enfin Andrésy où il faut monter la rue de la Gare. Nous avions bien vu qu’à descendre ça partait vite, mais à monter après 600 km ce n’est pas un cadeau !

Il est 14h45, mission accomplie, nous avons homologué les quatre brevets qualificatifs à Paris-Brest-Paris. Il reste maintenant quelques jours pour décider si on confirme notre inscription.

Si on confirme il faut alors maintenir la forme jusqu’au 18 août pour le départ de Paris-Brest-Paris.

Même pas fatigués, mais nous n’avons fait qu’un demi Paris-Brest-Paris.

Gérard