Week-end dans le Maine |
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14 et 15 septembre 2002 |
Il faut rappeler que ce week-end organisé par Françoise et Jean-Pierre Smith, Claudine et Christian Auzet était placé sous le signe de 2 événements anniversaires concernant notre Présidente :
Nous étions donc invités à fêter ces événements, je cite "dans la joie et la bonne humeur" avec au programme :
Vous avez là réuni tous les ingrédients pour un programme bien alléchant. 35 Abeilles se laissèrent séduire (28 cyclos et 7 accompagnatrices).
Pour loger toute cette ruche, rendez vous fut donné au lieu dit "Gîte de séjour, la basse cour de Meslay" chez Madame Lafosse prénommée Josiane, (Jojo pour les intimes) et de surcroît, on l'apprendra par la suite, copine de Françoise.
Situé en pleine campagne à 10 km d'Alençon 16 Abeilles le découvriront dès le vendredi soir avec plus ou moins de difficultés. Parmi elles, les "lève tard" inconditionnels qui n'ont pas voulu prendre le risque de rater le départ du samedi matin (Certains se reconnaîtront).
Nous découvrons donc un grand domaine entouré d'un haut mur en vielles pierres comprenant une ancienne ferme avec ses dépendances "la basse cour" adossée au château du Hoberau, propriétaire de "la haute cour". Nous fûmes aimablement accueillis par Josiane dans l'ancien corps de ferme de la basse cour magnifiquement rénové et transformé en gîte de séjour, comprenant 12 chambres, une salle de 50 m2 et une cuisine parfaitement équipée. Nous étions définitivement rassurés, toutes les conditions étaient réunies météo comprise pour un week-end réussi.
Premier arrivé à 17 heures Marcel Daniel, puis arrivées échelonnées. Manque à l'appel Claude et Paulette Sauvage...
Personnellement, j'ai été accueilli par Marcel revenant de je ne sais où avec des pêches de vignes plein les mains. Je le soupçonne d'avoir fait la cour à la patronne de la basse cour.
A 20 heures, Josiane nous avait préparé un repas "self service" avec entrée crudités, puis à réchauffer au four raviolis et tartes. Manquaient à l'appel : Claude et Paulette Sauvage enlisés dans un embouteillage. Le couvert était dressé. A la surprise générale deux garçons "en extra" serviette au bras se chargèrent avec talent du service, le tout dans la joie et la bonne humeur. Jean-Pierre débarque à 22 heures, harassé et affamé après avoir erré autour de Fyé. Il du se contenter des restes.
Au programme 2 circuits, un dit "nominal" de 122 km avec 2 BPF (Sainte Suzanne et Ballon) l'autre de 100 km dit "Petit parcours" avec un seul BPF. Ciel sans nuage, température printanière.
Les arrivées se succèdent à un rythme soutenu. Jean-Jean tient la vedette en débarquant avec Bernadette d'un rutilant coupé 406 rouge Ferrari (Scenic à vendre).
Pas de retardataire, 28 cyclos se préparent pour le départ prévu à 9 heures. Le programme de la matinée est chargé, il faut être à 12 heures précises à Sainte Suzanne (km 47) ou un guide nous attend pour la visite de la forteresse.
La Présidente presse ses troupes et somme les quelques imprévoyants du VTS de partir à 8 h 45 pour faire leurs courses à Fresnay sur Sarthe et de ne pas retarder le groupe. Par chance, c'était le marché hebdomadaire, les commerçants venaient tout juste d'ouvrir leurs étales attendant les chalands. Les courses furent rapidement expédiées et les imprévoyants étaient "au garde à vous" lorsque le peloton les rejoignit.
Direction étang du Defais, km 22 pour un second regroupement. Joli paysage vallonné avec ciel bleu et vent arrière. C'est "le bonheur". Cerise sur le gâteau, le franchissement du Col de la Vallée (220 m) qui photo à l'appui sera immortalisé par Jean-Jean et Bernadette.
Une route forestière nous conduit ensuite à l'étang, au km 22. Le peloton s'étire, les derniers arrivés ont 3 minutes chrono pour savourer ce beau site aménagé en centre de loisir quand la Présidente sonne le départ pour un troisième regroupement au Dolmen des Erves (km 44) pour une photo de groupe.
Nous y arrivons vers 11 h 45 puis il reste encore 3 km pour rejoindre Sainte Suzanne perchée sur un éperon rocheux. Malheureusement, à quelques centaines de mètres du fameux dolmen la nature offre un regard sur un magnifique roncier gorgé de mures. Pour certains la tentation est trop forte et un essaim d'Abeilles indisciplinées s'y précipite pour y butiner. Les efforts déployés par notre Présidente resteront vains et la photo incomplète...
L'arrivée sur Sainte Suzanne est grandiose. Perchée sur un promontoire escarpé on découvre la cité dominée par sa forteresse. A 12 heures sonnantes, les derniers cyclos franchissent les remparts derrière lesquels nous attend (oh surprise!!!) une guide tout à fait charmante.
La visite commence par les fortifications extérieures. Elle nous explique avec brio l'évolution de l'architecture de défense en fonction de l'évolution des armes de l'époque lorsque Dany qui semble incollable sur le sujet s'improvise comme guide portant le trouble dans nos esprits "qui des deux est le plus apte à mener la visite?" Les choses rentrèrent rapidement dans l'ordre.
La visite se poursuit à l'intérieur de la forteresse dans "la haute cour" réservée aux Seigneurs surmontée d'un imposant donjon du XI siècle et continue par "la basse cour" réservée au petit peuple (à la valetaille comme à fait remarquer Jean Truffy) et où fut construit au 17è siècle le château inachevé de Guillaume Fouquet compagnon de Henri IV.
Du haut des remparts, point de vue vers l'est sur la vallée de l'Erve et les hauteurs boisées du terte de Gane que nous rejoignons pour le pique-nique après une petite heure de visite.
On ne s'attarde pas car l'après midi est chargé :
5 ou 6 costauds et accros du pointage optent pour le nominal, le gros du peloton pour le petit parcours. Ciel toujours bleu, vent latéral jusqu'à Conlie (km 77) où se séparent les 2 parcours.
Le relief est aimable, le vent aussi... Le peloton s'étire accompagné un moment par un chien, lui aussi aimable qui nous escorte au moins pendant 1 km et se ravise pour faire demi tour et accompagner cette fois ci un cyclo providentiel qui vient en sens inverse.
Pascal et Françoise ont la bonne idée de nous regrouper à Tennie où nous avons pu nous désaltérer sur une magnifique terrasse ombragée qu'ils font ouvrir pour l'occasion. Bien nous en a pris car sur les 30 derniers km nous avons du affronter un vent de face violent. On a bien souffert, beaucoup de jambes lourdes à l'arrivée y compris chez les Caïds du nominal. Il paraîtrait selon la rumeur que dans la côte de Ballon, Jean-Pierre se soit déballonné victime d'un sérieux coup de pompe... Faut-il croire à la rumeur ?
Douches rapidement prises, la soirée "anniversaire" peut commencer.
La grande salle nous attend aménagée par Josiane et Françoise avec en fond de salle 3 tables en U, couverts dressés pour 35 personnes. A l'autre extrémité, faisant face, un buffet destiné à" l'apéritif-coktail" offert par notre Présidente. Au centre une large piste pour la danse.
Notre Présidente sur son 31 ouvre la soirée en nous invitant à nous rapprocher du buffet. Le champagne coule à flot; 50 ans ça s'arrose!!! Happy birthday par ci, bon anniversaire par là, notre Présidente ne sait plus ou donner de la tête. Les conversations s'animent, les photographes se déchaînent quand soudain Jocelyne jaillit lançant un appel tonitruant et désespéré pour nous annoncer qu'elle avait perdu une fois de plus ses papiers. Elle les retrouva 10 minutes plus tard.
Vient ensuite la remise des cadeaux. Un vrai supplice pour la Présidente qui doit les rechercher au milieu d'un infâme magma. Cet épisode se clot sur l'incontournable triple banc et hipipipe hourra.
On passe au dîner préparé par les 2 fées du logis. Au menu : Buffet de charcuterie, plat chaud, fromage, flamboyant dessert, vin, cidre,champagne, à volonté.
Animation sonore assurée par Michel Bardin. Très vite le dîner devient dansant. Le bal est ouvert par notre Présidente dans les bras de Marcel et dès lors la piste ne désemplira plus. Slow, tangos, rock, marches se succèdent. Marcel (toujours lui) se déchaîne et jettera son dévolu sur Jean-Pierre pour un slow langoureux. Plus tard Jojo prendra la tête d'une farandole et nous fera découvrir ses talents de pitre.
Le dîner se clôturera sur un étincelant dessert anniversaire. La soirée se prolongera jusqu'à 1 heure du matin "dans la joie et la bonne humeur". Pari gagné!
Temps nuageux. 2 circuits proposés : Le nominal 82 km, le petit parcours 67 km. 2 BPF (Pré en Pail et Saint Léonard)
Marcel quitte le peloton; Colette ramène son homme à la maison. Le peloton est réduit à 27. Avant d'enfourcher les vélos, un triple banc est improvisé pour remercier Françoise qui a contribué par sa participation souriante et efficace au succès de la soirée. Merci Françoise.
Les héros sont fatigués. Rendez-vous pour le pique-nique à Gesvres km 46. Les plus fatigués et qui ne chassent pas le BPF optent pour un raccourci pour rejoindre Gesvres et en profiteront pour chercher le point de chute pour le pique-nique qu'ils trouvent dans un terrain de foot à l'abri du vent. Nous sommes accueillis par la fanfare municipale qui fête ses 70 ans d'existence.
Il est midi lorsque le gros du peloton nous rejoint pour le pique-nique. Il se fait que le 15 septembre étant la fête de Roland (n'est-ce pas Annick) le pique-nique commence par un apéritif offert par votre serviteur aux derniers sons de la fanfare.
L'après midi, le peloton se scinde en deux; majorité pour le petit parcours, les Caïds (toujours les mêmes) pour le parcours nominal. Rendez-vous donné à 16 heures par la Présidente pour une collation avant que la ruche se sépare.
Après un arrêt à Saint Léonard pour pointage et café, le peloton repart direction Meslay qu'il atteindra dans les temps, même Edouard. Le deuxième peloton où se trouve bien entendu notre Présidente arrivera 3/4 d'heure plus tard. Elle se fit très vite pardonner en offrant à chacun de nous une magnifique tasse à tisane.
La fête est terminée. Est-ce un week-end réussi ?
Roland Véry
"Le Cyclotourisme, un art de vivre" |
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