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Semaine Abeille 2010 au Danemark

par tous les participants
http://abeille-cyclotourisme.fr/souvenirs/2010_semaine _danemark.html

1   Vendredi 14 mai : Svogerslev - Roskilde - Copenhague = 35 km (retour en train), par Daniel

Arrivee des cyclos au long cours
Arrivée des cyclos venus de Rueil

Notre arrivée hier-soir à Svogerslev sous les applaudissements chaleureux des Abeilles venues en voiture avait déjà un air de fin de parcours. Il nous reste cependant 35 km pour atteindre Copenhague, finir le trait d'union et découvrir cette "Venise de Nord".

Toutes les abeilles se mettent en route pour Roskilde où, normalement, nous devons visiter la Cathédrale. Dès l'arrivée à Roskilde, c'est la grande dispersion. Certains traumatisés par les crevaisons successives sont à la recherche de pneus, chambres à air, rustines etc, d'autres encore préféreront le petit-café à la cathédrales et, enfin, la majorité fera le programme prévu.

Premier Cykler, il me propose du 26 x 1.50, Patrice qui m'accompagne tente le changement. Cela ne passe pas, le pneu est trop gros. Le Cycler accepte de me reprendre le pneu, en faisant un avoir sur une facture pour Roger qui bien avisé achète 2 vestes vraiment imperméables. La suite du voyage justifiera amplement cet achat.

Deuxième Cykler, ô bonheur! il a ce qu'il nous faut des Panaracer en 26 x 1.25. Nous ferons le changement à la prochaine crevaison, qui ne tardera pas. Jean-Pierre qui nous a rejoints fait provision de chambres et de rustines. Nous sommes tous très satisfaits de nos achats et c'est plein de bonne humeur que nous attaquons le "petit parcours". Il est en effet trop tard pour prendre le bord de mer.

C'est ainsi que nous finissons notre trait d'union en ordre dispersé : Claudine, Christian et Hervé passent par le bord de mer, Patrice, Jean-Pierre et moi-même par la route directe, qui est une grande ligne droite sans attrait particulier. Heureusement qu'il y a une piste cyclable, car c'est une route à grande circulation. Dernière montée par Frederiksberg (qui comme son nom l'indique est la montagne de Frederik) et descente sur le port.

Petite sirene
Petite sirène d'Andersen (et de Tivoli)

A l'entrée de Copenhague, Patrice nous rappelle "La pancarte"! Nous avons beau être attentifs, nous ne la verrons pas. Même déception pour l'autre groupe. Heureusement il nous restera la petite sirène de TIVOLI. Le lot de consolation est le musée du Cycle que nous découvrons par hasard dans le centre de Copenhague.

A la sortie du musée, Jean-Pierre, qui connait la ville, nous emmène au bord des canaux, où il y a abondance de restaurants et de monde. Nous sommes ainsi plongés au cœur de la cité, qui nous accueille "à la danoise". C'est à dire avec respect et froidement.

A la sortie du resto il est temps de retrouver le groupe "nominal" pour la visite des appartements royaux ..., et de faire la photo des traits d'unionistes.

René vous raconte la suite.

Daniel

1(bis)   Vendredi 14 mai : Svogerslev - Roskilde - Copenhague - Svogerslev = 95 km, par René

La veille au soir de ce premier jour de cyclotourisme au Danemark, tout le monde arrive à bon port. La plus part en voiture, directement ou en flânant par le chemin des écoliers (Allemagne, Belgique, Hollande ...). Marie-Louise, Georges, Henri et Chantal en mixant vélo, tandem et voiture. Six (Claudine, Christian, Jean-Pierre, Hervé, Daniel, Patrice) à vélo, réalisant avec brio le "trait d'union Européen" Paris Copenhague soit 1600 km en 13 jours avec des conditions météo très difficiles. Challenge réussi, Bravo! (Patrice à vélo couché !).

Svogerslev n'est qu'à 5 km de Roskilde, l'hôtel est de plain pied avec toit en chaume, couleur locale. Les voitures stationnent pour la durée du séjour en parking privé.

Gérard et Maxime, valeureux organisateurs venus d'un trait de Rueil, nous accueillent chaleureusement, nous précisent les derniers éléments, et le voyage tant attendu peut commencer, du vrai bonheur !

De bon matin Gérard va chercher la camionnette louée, Marie-Louise en prend possession puis les 22 cyclos (dont les deux tandems) empruntent les 5 km de piste cyclable nous séparant de la cathédrale de Roskilde. Le ciel est un peu couvert, mais il fait beau.

Attention René ! On ne roule pas longitudinalement sur les plaques qui font choir le tandem et ses équipiers (même si c'est spectaculaire et en douceur).

Urnes funéraires en pierre
Urnes funéraires en pierre dans la cathédrale de Roskilde

Au moyen âge, Roskilde était une des plus importantes villes d'Europe du nord. L'impressionnante cathédrale de briques rouges, lieu de sépulture royale du Danemark vient d'ouvrir ses portes : Que de chapelles, de tombeaux, de mausolées de dalles! Dans les cryptes, les hôtels, et sous le sol. Bon nombre sont de véritables monuments en pierre sculptée. Nombreuses aussi, sont des urnes funéraires richement ornées de broderies d'or et d'argent. Les autres, généralement très anciennes sont sous le sol, n'apparaissent en surface que reliefs sculptés, armoiries, dates et inscriptions.

Toujours par les pistes cyclables nous prenons la direction de Copenhague, la capitale. Tel un guide local, Gérard, carte d'une main, guidon de l'autre, nous promène dans le sinueux labyrinthe des pistes de bord de route, de bord de mer, bitumées ou de terre battue, en proche compagnie de mouettes, foulques, oies, canards et autres palmipèdes peu farouches. Attention René ! (2° avertissement !) On ne roule pas dans le sable qui fait choir le tandem et ses équipiers (même si c'est spectaculaire et en douceur) ! L'entrée de cette belle capitale à taille humaine se fait en 2 ou 3 groupes, facilement malgré les grandes artères. Ici le vélo est reconnu, respecté et roi.

L'heure a tourné plus vite que nos pédales. Il est près de 14h à la pendule du majestueux hôtel de ville, nous devons déjeuner vite, ce que nous faisons dans les restaurations rapides, autour de la vaste et superbe place. Nous prenons cependant le temps d'apprécier l'ensemble. Le départ des festivités de l'après-midi fixé à 15 heures est respecté, direction le palais Amalienborg.

Apparaît, une très vaste place quasiment ronde, entourée de quatre imposants palais identiques dont l'un est la demeure royale depuis 1794.

Stupeur !!! Une file de 300 m s'allonge pour la visite !!!

Réconfort !!! C'est la file pour une exposition dans un autre bâtiment.

Joie !!! Pas de file pour la demeure Royale et nos vélos sont attachés sur le côté.

Déception !!! Le garde royal en uniforme d'apparat et baïonnette au canon sort au pas cadencé de sa guérite et exprime (en étranger) qu'il faut enlever nos vélos appuyés au mur du palais ? Comme nous n'avons pas bien compris (hum ! hum !) il revient une deuxième fois. Pas d'issue il faut obtempérer ...

Demie consolation !!! Il ne reste pas assez de temps pour effectuer cette visite.

Nous enfourchons nos montures pour visiter à 400 m de là, l'église Marmorkirken. Toute en hauteur, décorée de peintures magistrales éclairée naturellement de vitraux anciens multicolores. C'est ici que nous faisons nos touchants adieux à Patrice, qui confortablement installé sur son vélo couché, prend ce soir le train couchette pour Paris. Bon retour ...

Pissoir
Pissoir

Copenhague se visite facilement à vélo, c'est un régal ! Aux quais du vieux port sont amarrés de nombreux voiliers anciens souvent à dérives latérales, gréés en sloop, goélette, ketch, avec des voiles auriques comme on n'en voit plus beaucoup en France. Les photographes en profitent. Tiens ? En renfoncement du quai, est inscrit "Pissoir" et c'en est un !

Le retour à Roskilde se fait suivant le programme, en trace directe, mais toujours en piste cyclable. Chemin faisant, une affriolante jeune Danoise blonde comme les blés, se joint sportivement, (elle roule bien) aux garçons de l'Abeille, Ils en restent encore tout émoustillés.

Ce soir le repas est libre et disséminé : Roskilde, hôtel, pizzeria voisine ... Quelle belle première journée ! Prometteuse pour la suite ! Bonne nuit les petits, à demain.

René

Cette journée figure aussi, à l'identique, sur le compte rendu du trait d'union Européen.

2   Samedi 15 mai : Svogerslev (Roskilde) - Aarhus par le petit parcours = 82 km, par Daniel

Première préoccupation au lever, jeter un coup d'œil sur le ciel : Il fait gris mais il ne pleut pas. Les plus matinaux ou les plus affamés trouvent la porte du restaurant fermée. Il est 6 h 53 et ça n'ouvre qu'à 7 h. Nous apprendrons à nos dépens qu'au Danemark l'heure c'est l'heure et que le client n'est pas roi. Les trait d'unionistes étaient habitués à un meilleur accueil en Allemagne.

Rassemblement pour le depart
Rassemblement d'Abeilles pour le départ

Après un copieux petit déjeuner, tout le monde est prêt à 8 h 15 sur le parking de l'hôtel. Départ tôt car nous ne devons par rater le Ferry à 17 h 30.

Un vilain petit crachin commence à tomber au moment où nous partons, le grand parcours à gauche, le petit parcours à droite. Nous sommes sur le petit parcours.

Quelques km avant Holbaek, première crevaison de Dany, qui peste. Il n'a pas encore la philosophie de Mister Rustine du Trait d'union, qui lui en est à sa dixième crevaison.

Un petit groupe reste avec lui. Nous opérons un regroupement au "Café Zerold" à Holbaek. Une boisson chaude est la bienvenue, car le vilain crachin s'est transformé en vilaine pluie, et c'est sous une pluie battante que nous reprenons la route, pendant que Jean-Pierre et Dany cherchent un velociste (Cykler en Danois) pour des achats de chambre à air.

A la sortie d'Holbaek, la piste cyclable s'arrête, nous avons le choix entre un chemin de terre et la route très fréquentée. Sans conviction nous choisissons le chemin. Erreur, c'était un cul de sac. Les quelques mètres parcourus sur le chemin suffisent à Mister Rustine pour crever, cette fois à l'avant. Le pneu arrière avait été changé la veille. (Michelin remplacé par Panaracer). Je vais donc mettre mon 2° Panaracer à l'avant et jeter ces Michelin qui attirent le silex. J'ai à peine commencé l'opération que Jean-Pierre et Dany me rejoignent et jouent les bons Samaritains avec une aide plus qu'efficace.

Malgré la pluie nous avançons à un bon rythme avec l'espoir de rattraper le groupe de tête. Vers Gundestrup nous quittons la route pour la piste cyclable, qui est malheureusement en chantier. Nous nous faufilons entre les engins de chantiers et nous n'avançons plus guère dans le sol détrempé. Nous longeons le Lammefjord. Sous le soleil le coin doit être magnifique (Petites maisons de bois dans la forêt et en bord de mer).

Vers midi appel de Marie-Louise qui s'inquiète. Nous apprenons ainsi que le Groupes des "forts" a subi de multiples crevaisons. Marie-Louise a également trouvé un resto au ANNABJERG MUSEUM.

Pour avancer plus vite, nous quittons notre piste et rejoignons la route. Du côté de Strandhuse, nous rejoignons le premier groupe qui, transi de froid sous un hangar, mange ses dernières provisions.

Heureusement le "resto de Marie-Louise" n'est pas loin. Quand nous débarquons, au milieu de tous ces Danois, bien secs et bien nourris par un grand buffet, nous faisons un peu l'effet de naufragés.

Nous n'avons pas le temps de prendre le "Grand buffet", seule formule en ce samedi. Mais la serveuse nous apporte des grands thermos de café et thé. Nous partageons nos dernières provisions. Mon pain noir est un peu sec, mais ragaillardit bien Guy. C'est un grand moment de réconfort dans ce déluge.

Maxime donne le signal du départ, elle a la lourde tâche de nous faire arriver à l'heure au Ferry. Cafouillage pour trouver la direction de Hojby. Il fallait prendre à droite à la sortie du Resto et nous avons pris à gauche. Recrevaison de Dany, qui cette fois-ci prend la chose du bon côté.

Maintenant il tombe des cordes, l'impression de déluge est renforcée par le vent, qui souffle en rafales. Nous sommes sur cette bande de terre "Sjaellands Odde" qui est au milieu de l'eau et qui donne une impression de bout du monde.

Lorsque nous longeons la mer, le bruit des vagues, se mêle au bruit de la pluie et du vent. Le ciel est si bas et si gris qu'on a l'impression de rouler dans la mer. C'est vraiment une grande aventure, le Cyclotourisme !

Finalement à force de persévérance, nous atteignons Odde lieu d'embarquement à 16 h 30. Nous sommes les premiers! Le nominal arrivera vers 17 h ! Ils on dû pédaler fort pour rattraper les multiples crevaisons.

Nous montons les premiers (avant les voitures). Dans le Ferry, nous allons nous sécher un peu et boire chaud. Quelques Danois sont curieux de notre groupe et nous demandent d'où l'on vient où l'on va. Il y en a même qui m'ont dit préférer faire du vélo en France....... Que faisons nous là ? D'autres ont payé une bière à Roger, parce qu'il avait le profil des grands buveurs de bière.................

Traversée sans histoire, dehors on ne voit rien.

L'hôtel est à deux pas ou mieux à deux roues !

Daniel

2(bis)   Samedi 15 mai : Svogerslev (Roskilde) - Aarhus par le grand parcours = 95 km, par Hervé

Après une bonne nuit dans le confortable hôtel Svogerslev Kro, le lever est matinal pour tous. La salle qui nous accueille pour le petit déjeuner résonne du bourdonnement des abeilles. Malgré un approvisionnement qui a bien du mal à suivre, les cyclos seront finalement rassasiés.

Gérard, en maître d'œuvre de cette semaine Abeille, nous fait un rappel des consignes à 7h30, avec petit descriptif de l'étape qui nous attend.

Les bagages sont placés dans le fourgon piloté par Marie-Louise. Une savante répartition permet de loger toutes les valises, et il y en a !

En fonction du programme retenu par chacun, les abeilles vont se séparer en deux groupes, "ceux qui font le petit" et "ceux qui font le grand". Ce dernier groupe comprend : Gérard, chef d'expédition, Claudine et Christian, Jean, Roger, Claude, Alain et Hervé. Nous sommes donc sur le grand parcours.

Le ciel est déjà très chargé et les prévisions météo ne sont pas réjouissantes. En effet, quand, après seulement 5 km, nous traversons la petite ville de Roskilde, une pluie légère se met à tomber. Hervé, aussitôt, enfile sa traditionnelle cape cycliste, les autres hésitent à s'arrêter pour se couvrir et, petit à petit, se font mouiller, grosse erreur aujourd'hui !

Jean a crevé de l'avant
Jean a crevé de l'avant ... à moins que ce ne soit de l'arrière

A 9 h, un mal épidémique frappe son premier coup: "crevaison", Jean a crevé de l'avant. Rapide réparation. Chacun met l'arrêt à profit pour mettre son vêtement de pluie, mais beaucoup d'entre nous sont déjà trempés jusqu'aux os. Le groupe repart, parcourt quelques mètres puis s'immobilise sur une exclamation de Jean, qui a crevé de l'arrière cette fois.

Notre route longe le fjord de Roskilde qui serait certainement très agréable à parcourir sous le soleil. Dans la ville de Frederiksund, noyée sous la pluie, l'exclamation "crevaison !" retentit à nouveau. C'est Gérard cette fois, qui a crevé de l'arrière. Le moyeu Shimano a le don de rendre ces réparations épiques. Les cyclos du trait d'union en avaient pris l'habitude avec le vélo de Daniel, lui aussi équipé d'une roue arrière bien compliquée. Moindre mal, la providence nous tend la protection d'un abribus, vite transformé en atelier vélo.

Après quelques pointes d'énervement, dues à la pression accumulée depuis 3 jours, Gérard arrive enfin à tout remettre dans l'ordre.

Sans se décourager, le groupe repart sous la pluie et abat de mornes kilomètres. Nous passons devant les fonderies à canon de Frederiksvaerk sans vraiment les voir.

12 h 33, le cri tant redouté retentit à nouveau. "crevaison !" c'est Jean, qui vient de crever à l'avant. Cette fois, le coup est dur à encaisser car l'horloge tourne et notre bac part dans 25 mn. Pas de panique "rester groupir !"

Finalement, nous arrivons à l'embarcadère de Hundested largement dans les temps. Les 20 mn de traversée sont mises à profit pour :

Le bac roule méchamment, secoué par une forte houle. Sitôt descendues du bac, à Rorvig, les 8 abeilles affamées et grelottantes, s'installent à la table d'une accueillante auberge. Autour de la table, les visages sont marqués et tendus. Heureusement, le buffet, copieux et très varié, est apprécié de tous.

Assez vite, nous sommes prêts à repartir, car il reste encore de la route à faire et, surtout, un ferry à prendre à 17 h dernier délais.

La pluie, glaciale, implacable, continue de tomber. Nous enfourchons les montures et... devinez quoi ? le vélo de Jean est à plat. Tous, nous retournons nous mettre à l'abri à l'intérieur de l'auberge, afin de réparer au chaud et au sec. La bonne humeur de la patronne est digne d'éloges.

10 km sont parcourus sous la bourrasque quand Jean s'exclame à nouveau, complètement désabusé, "je suis à plat". Le moral en prend un sérieux coup, mais rapidement une décision est prise. Le groupe de 8 se scinde alors. Claudine et Christian, accompagnés de Claude et Hervé partent devant et roulent régulièrement de manière à assurer l'heure d'arrivée à Odde où le ferry ne nous attendra pas, horaire oblige.

Hervé, dont le pneu avant perd de la pression, doit s'arrêter regonfler plusieurs fois. Derrière, Gérard, Jean, Alain et Roger roulent très fort et font la jonction avant d'arriver au port.

Les abeilles du petit parcours ne sont pas encore là. Pendant quelques minutes le doute nous assaille. Pourront-ils prendre le ferry ?

Rapidement, tout rentre dans l'ordre, les abeilles, arrivent, ponctuelles et au grand complet. En attendant l'embarquement, tout le monde se regroupe sous le couvert d'un grand hangar, pour une danse endiablée sur l'air de "la charge de Reischoffen". Sur cette interprétation, les dames prennent un net ascendant sur la gent masculine.

A présent, le ferry est à quai, il ouvre son antre de métal, déverse son flot de voitures et nous invite à monter à bord. Les vélos sont fermement amarrés.

Jean se refait une santé des pieds
Jean se refait une santé par les pieds

La traversée en mer Baltique est longue et secouante. Chacun met ce temps à profit pour se refaire une santé

dans l'immense salle des passagers. Arhus, la ville d'arrivée est en fête, un important rassemblement de voiliers à vieux gréement anime le port.

Nous rejoignons rapidement l'hôtel Cabinn, situé tout près de là.

99 km et 350 m de dénivelée, vent, pluie, ferry et 7 crevaisons. Ouf ! Quelle journée pour tous ! La salle de restaurant, de plain pied sur la voie piétonne qui longe le canal, nous reçoit pour un excellent dîner - savoureuse mise en bouche d'une soupe de cresson au haddock, suivie d'une fine tranche de lard grillée avec coquille Saint-Jacques, puis délicieux carré d'agneau aux petits légumes. Bref, un moment bien mérité.

Hervé

3   Dimanche 16 mai : Aarhus - Hadsund = 99 km, par Jean-Pierre

Ptidej à 7h00 dans cet hôtel très Danois. Tous sont en retard. À la boulangerie où se retrouvent les pros, Daniel crève de l'avant. Changement de pneu, tandis que les Abeilles s'égayent dans toutes les directions. Dany, pour sa part, crèvera deux fois, sans parler de Jean Jean, qui marque là sa première crevaison.

Chateau
Château de Roseholm. Shaekspeare est passé par là

À Allingabro, certaines Abeilles, qui n'avaient pas attendu les deux crevaisons de Dany, bien après le château de Roseholm mémorialisé par Shakespeare dans Hamlet, sont déjà là. Boutique de pizza, tous s'arrêtent. Certains, que nous ne nommerons pas, sortent jusqu'à deux sandwiches dissimulés dans leur sacoche. Au resto, c'était interdit, mais les kilomètres nous séparant du resto éloignent, ou minimisent, la culpabilité qui résulte de l'acte délictueux.

Ferme de Stenalt
Ferme de Stenalt

C'est à midi qu'on entend, pour la première fois, narrer le "lai de la pelle". En ces lieux reculés, une gente damoiselle Abeille avait voulu, dans un buisson accueillant, effectuer une halte technique. Le seigneur de céans sortit alors de son manoir pelle en main, afin d'enterrer ce qu'il convenait que fût enterré. En parfait gentillomme, le président de l'Abeille engagea alors les négociations du traité de paix. On dit même que l'affaire fut ainsi rondement menée, sans effusion de sang.

Eglise de Udby
Église de Udby, avec de bien belles maquettes de bateaux suspendues au plafond

D'Allingabro, départ vers le bac qui ferme le Randers Fjord, avec des bosses bien mal venues si près d'un fjord. Visite (longue visite) de l'église de Udby, elle-même posée au sommet d'une bosse. Des maquettes de bateaux sont pendues au plafond de l'église, comme des jambons (mais à l'horizontale)

Bac gratuit à poulies
Bac gratuit à Udbyhøj

En plusieurs groupes, on passe le bac, gratuit, à Udbyhøj. C'est un bac sur cables, avec des poulies partout.

On roule maintenant vers le Mariager Fjord. Les gros bras, une éternelle évidence, ne font pas attention à la route et loupent le [subtil] virage à gauche vers Udbyover. Le groupe les retrouve plus loin, tentant de nous expliquer que leur chemin était mieux, ou plus court, ou plus rapide. En tout cas, ils ont été plus lents.

Alors, on visite encore un manoir, à Havndal. Et on file vers l'embouchure du fjord par des petites routes Danoises (car on est au Danemark), et on traverse le Mariager Fjord par un pont.

Alors qu'on allair arriver à l'auberge de jeunesse, Jean Berthelot décide soudain de crever. On arrive quand-même, Jean aussi.

À l'auberge, négociation avec la patronne, autour d'une bière (juste Danoise) entre les douches gratuites et sans limite de temps et les douches à jeton (gratuits, eux aussi) minutés à 3'. Tous les rusés prennent des jetons, je crois que les autres aussi.

Le soit dîner en ville. On y va à pied en procession. Après le repas et le sommeil venant, le retour est long et laborieux. Je crois que toutes les Abeilles sont finalement rentrées, rien ni personne ne les retenant, ce soir-là, en ville.

Jean-Pierre

4   Lundi 17 mai : Hadsund - Strandby = 120 km, par Henri

L'hôtesse d'origine suisse de l'auberge de jeunesse fait de son mieux pour satisfaire au petit déjeuner la vingtaine d'abeilles dans la petite salle à manger.

C'est une des plus longues étapes de la semaine qu'il nous faut affronter. Il fait frais, le temps n'est plus à la pluie et la route est sèche lorsque nous démarrons à 8h30 précise. Le vent d'ouest assez fort nous sera souvent favorable mais il faiblira en cours de journée. Nous suivons pendant la plus grande partie du parcours la piste n° 5 qui n'emprunte pas toujours des routes bitumées. Les chemins gravillonnés sont souvent cause de crevaisons et c'est le tandem Courmont qui commence ce matin, c'est un véritable bout de lance viking dans le pneu arrière. On repart sur une route plate, droite et le vent dans le dos, on se lâche à plus de 30 km/h jusqu'à ce que Jean Berthelot à son tour crève à l'arrière. A la fin de la journée on ne dénombrera que 6 crevaisons !

Eglise de Baelum
Jolie église blanche de Baelum

Après ces incidents, arrêt pour visiter à Baelum une charmante petite église blanche entourée d'un cimetière très bien entretenu. Une femme, la sacristine certainement, nous explique qu'il s'agit d'une église réformée et nous montre comment se fait la communion. L'office hebdomadaire n'attire qu'une dizaine de paroissiens. Elle nous propose ensuite une visite du clocher et de la charpente de l'édifice.

Quelques km plus loin Marie-Louise a découvert un café-restaurant fast-food, mieux organisé que celui de la veille, qui voit arriver avec satisfaction ce groupe de cyclos à rassasier et à rafraichir rapidement.

René n'est pas en forme, il ne peut rien avaler et, sans carburant, un tandem ne peut plus avancer. Il finira l'étape dans la fourgonnette.

Eglise decoree de fresques
Jolie église décorée de fresques de Saeby

Il reste environ 70 km au programme de l'après-midi et quelques visites notamment à Saeby, la jolie église décorée de fresques du XVIe et le vélociste qui permit à plusieurs abeilles de faire des achats utiles pour la continuation du voyage.

Tour de la poudre à canon
Tour de la poudre à canon

A Frederikshavn, pause près de la tour de la poudre à canon (1686-1690) avant de terminer l'étape à Strandby à une dizaine de km. L'hôtel Divan et sa belle hôtesse mettent en goguette quelques abeilles en manque de bises.

Avant le repas, que certains attendent avec fébrilité, Hervé offre l'apéritif pour fêter son anniversaire, ses 300.000 km en vélo (il les comptabilise méthodiquement) et sa première semaine Abeille.

Henri

5   Mardi 18 mai : Strandby - Strandby = 88 km, par Jean B.

En allant au dessus de Skagen, vers Grenen, c'est la fin de la terre. Une bande étroite de sable sera le résultat des deux mers qui se rencontrent ou qui se séparent, celle du Nord, à gauche, la Baltique, à droite.

Stranby : A partir de l'hôtel, certains prendrons le train, d'autres le louperont, d'autres encore prendront le vélo pour se rendre au point le plus septentrional du Danemark (Skagen et Grenen). Seulement 8 Abeilles quitteront l'hôtel à vélo par un matin ensoleillé.

Nous cheminons dans la campagne Danoise quand tout à coup la présence de lamas nous signale l'existence de super fermes structurées en parc d'élevage au milieu de domaines immenses.

Nous avançons vers le nord et rencontrons la dernière ville : Skagen. Skagen "la gaillarde", ville d'art affrontant les éléments, le vent, le froid, la neige, la pluie et parfois les mers en colère. C'est une ville portuaire ou la pêche et la plaisance semble faire bon ménage. Les bateaux de commerce côtoient pêcheurs et plaisanciers. C'est également une ville d'artistes en tous genres ; ses musées le prouvent.

Nous avons surpris un trafic de tableaux qui sortent sous le manteau, rapidement installés sur des porte bagages, dissimulés dans des voitures suiveuses, ça rentre, ça sort, ça s'échange..... enfin, on verra plus tard....

Les pieds dans l'eau au cap Nord Danois
Gérard et Claudine, les pieds dans l'eau à la pointe de Grenen, cap Nord Danois

En allant au dessus de Skagen, vers Grenen, c'est la fin de la terre. Une bande étroite de sable sera le résultat des deux mers qui se rencontrent ou qui se séparent, celle du Nord, à gauche, la Baltique, à droite. Nous sommes les témoins de ce point de rendez-vous par beau temps, par contre on imagine très bien la scène par tempête. C'est ce qui fit venir tant de peintres.

Nous avions laissé nos vélos pour continuer à pied et nous retrouver dans ce spectacle naturel qui fait rêver tout le monde. Nous devons rebrousser chemin car nos estomacs réclament et la collation se prendra sur le port en plein soleil.

Là, le poisson est à la fête. Il sera le dénominateur commun de tous les plats que nous choisirons. Grande qualité unanime.

Ensuite, quartier libre avec la visite du musée de la peinture, de la pêche ainsi que de la marine. Sur le chemin du retour, nous faisons un crochet pour voir une église typique construite dans les dunes. C'était, jadis, un point haut repaire pour les bateaux.

Peinture
Visite du musée de la peinture de Skagen

Nous visiterons une autre église à Stranby, en forme de selle de cheval.

Le retour à vélo sera animé, la journée ponctuée de deux crevaisons (pour changer). Repos bien mérité à l'hôtel Divan, gîte et couvert sympa.

Jean (loupe pas une)

5(bis)  Mardi 18 mai : Skagen, par Chantal

Jour de repos aujourd'hui, mais nous avons des irréductibles qui prendront tout de même leur monture (dont Henri ayant emprunté le vélo d'Alain).

Pour ma part, je fais partie des non pédalants qui iront en train à Skagen ; mais auparavant une visite s'impose à l'église moderne de Strandby que nous avons d'ailleurs du mal à localiser : église sobre, jouant avec la lumière des vitraux et invitant au recueillement.

Train
Abeilles dans le train qui va vers Skagen

Nous pressons le pas pour aller jusqu'à la gare, le train arrive dans quelques minutes, il est annoncé; au dernier moment Christian se rend compte que nous sommes du mauvais coté, c'est la débandade, plusieurs d'entre nous passeront derrière le train déjà entré en gare. (Difficulté à utiliser la machine à délivrer les billets dans le wagon).

Le paysage change, c'est de la lande principalement.

Arrivés à Skagen, nous nous dirigeons vers le musée de peinture que Gérard et Maxime nous ont recommandé et nous ne serons pas déçus; ce bâtiment a vu le jour pour recueillir les œuvres des peintres inspirés par le naturalisme et la peinture de plein air (1870 à1930) : les sujets abordent essentiellement la mer et tout ce qui s'y rapporte. Je serai personnellement frappée par les scènes de tempête et la rude vie des pécheurs.

Les rues piétonnes sont animées, Skagen étant un lieu de villégiature très prisé des Danois; de plus c'est le 1er jour de vrai beau temps ici.

Déjeuner de plats de poissons au port (il y a de la concurrence entre les échoppes); les cyclistes nous rejoignent sur la fin de notre repas.

Abeille au cap
Abeilles à la pointe de Grenen

L'après-midi, nous souhaitions tous aller à la pointe de Grenen, là où la mer du Nord et la mer Baltique se rejoignent; cependant les 3 km aller avant d'être emmené par un tracteur à ce confluent en dissuadèrent quelques uns, les plus astucieux se firent prendre en stop.

Pour ma part, j'ai visité avec 3 camarades le musée de la ville, sorte d'écomusée relatant la vie des habitants de Skagen au siècle dernier, leur mode de vie, leur habitat, avec la présence prépondérante de la mer : les bateaux bien sûr avec tout leur appareillage, mais surtout les médaillés du sauvetage en mer et tous les disparus des équipages, souvent très jeunes.

Retour par le train comme à l'aller après avoir pris un pot ou des glaces à la terrasse d'un café et écrit quelques cartes postales. En scrutant le paysage, nous voyons des maillots jaunes pédalant à bonne allure : ce sont nos abeilles qui rentrent à la ruche.

Chantal

6   Mercredi 19 mai : Strandby - Fjerritslev = 115 km, par Jean Pelchat

Parcours dit "allégé" vendu 101 Km / 115 Km au compteur.

Dix cyclos au départ et neuf arrivants : Maxime, Edwige, Catherine, René, Chantal, Henry, Rayjane, Jojo, Jean-Jean et Guy abandon au Km 97.

Petite averse dans la nuit, le ciel se dégage. Départ 8h20. Le réveil est brumeux. C'est l'alibi d'une erreur de direction de 180° dès le début du parcours.

Notre doyen Jojo prend la relève dans les faits divers: le temps de consulter sa carte et le peloton a disparu !! Au premier arrêt, je signale l'absence de "mon pote âgé": pas de Georges à l'horizon.

Henry et Chantal font demi-tour pour le rechercher. Ce n'est qu'à l'arrivée que nous retrouverons notre trio solitaire qui est arrivé avant nous.

Guy s'est abimé le nez
Guy a chuté, son nez a pris

16h10 au Km 97 : chute de Guy sur la route bétonnée à l'approche d'une zone militaire. Suite à un écart, sa roue arrière a mordu la bordure en béton sur le bas côté. Bilan : nez très endommagé, menton, genou, coude râpés. Le casque bien accroché à son guidon est par contre intact.

Les premiers soins sont donnés par Catherine. Au vu du saignement important, il n'est pas raisonnable de continuer à vélo. Nous appelons notre efficace et dévouée Marie Louise qui ne tarde pas à récupérer le blessé.

Guy apprécie tellement sa compagnie et le confort de l'ambulance qu'il effectuera les dernières étapes de concert avec elle. Les louanges sur le réseau des pistes et routes cyclables au Danemark est usurpé et piégeux. Cela commence parfois par un revêtement d'une qualité remarquable pour se transformer en un chemin caillouteux à souhait puis devenir une piste sablonneuse africaine.

La fin du parcours est laborieuse, et vouloir longer la côte au plus près en contournant les dunes n'est pas la meilleure option.

Nous apprécions d'autant plus notre arrivée vers 18h20 que le choix de Gérard pour l'étape est super: complexe de la chaîne Danoise Danhotel cinq étoiles méritées.

Jean (Pelchat)

6(bis)   Mercredi 19 mai : Strandby - Fjerritslev = 122 km, par Annick

Au cours du briefing du mardi 18 mai, au dîner, 2 propositions de parcours sont faites : le nominal 120 km et l'allégé 107 km. Le nominal m'allèche car je désire voir, à Rubjerg Knot, ce phénomène créé par la nature : la migration d'une dune géante qui depuis une décennie ensable tout ce qui l'entoure. Donc, à la question : qui fait le nominal, je lève le doigt. Devant l'air stupéfait de l'organisateur je me dis que je suis, peut-être, un peu présomptueuse. Ils s'en suivent des cauchemars dans mon sommeil : je me vois à l'agonie derrière un groupe d'élites. Au petit-déjeuner du mercredi matin, je suis presque prête à choisir le parcours allégé, mais l'attrait touristique l'emporte : ce sera le nominal !

Après une partie commune avec les participants du parcours allégé, nous nous séparons et me voilà au milieu de "la cour des grand". Ca ne rigole plus et, vue de l'arrière, le peloton se met en place pour la "course" (dixit Daniel), c'est impressionnant !

Des petits regards furtifs à droite et à gauche me dévoilent de jolis paysages campagnards verdis de forêts de sapins assez denses. Le soleil illumine les champs de colza et j'ai l'impression d'évoluer au milieu d'un tableau de Monet. Mais mon âme de photographe souffre car il n'est pas question de s'arrêter faire une photo. Il faut, avant tout, pédaler. Nous roulons à 26 km/h et je suis très fière de tenir le rythme. Fierté de courte durée car Gérard vient à ma hauteur et de me déclarer avec un petit sourire narquois : "si l'on roule doucement, c'est pour t'attendre".

Passage du pont
Passage du pont, à bicyclette

A proximité de la côte, notre piste cyclable se transforme en chemin sinueux, vallonné et bucolique. Une raidillon surprend mon petit pignon et me laisse en équilibre sur les pédales. Le cours d'eau local est traversé sur un petit pont Duteilein et une vue dégagée nous fait découvrir Lonstrup et la côte sauvage.

Un chemin ensablé nous mène à la ville où certains font des achats d'ambre pendant que d'autres s'enduisent d'ambre, mais solaire celui-ci, car le soleil accompagne notre épopée.

Le phare ensabléPhare ensablé de Rubjerg Knude

Après quelques coups de pédales, nous arrivons au pied de la dune mythique. Nous n'avons qu'une hâte : en atteindre le sommet et nous constatons l'ensablement progressif du phare. Dany nous fait le récit de cette lente agonie commencée le 1°aout 1968, date de sa dernière émission de lumière : l'émotion est à son comble et des larmes nous montent aux yeux.

Pendant ce temps, des cyclos affamés ont préféré continuer leur route à la recherche d'un restaurant, qu'ils trouvent à Lokken. Nous les retrouvons dans la salle à manger devant un feu de bois un peu artificiel. Nous, nous installons en terrasse au soleil.

Avant de repartir, Jean fait le joli cœur auprès d'une serveuse pour avoir de l'eau fraîche dans son bidon. Bidon qu'il oubliera ensuite sur la table et que nous récupérerons grâce à un charmant danois.

lLa plage en cerf volant
Sur la plage, on rencontre des drôles de machines aux gros pneus tirées par des cerfs volants (à gauche, hors de la photo)

Il est 14 h 45, il reste 55 km et le vent à la courtoisie de faciliter notre progression. Gérard nous trouve un raccourci, de 15 km, par la plage, sur le sable mouillé. Pour les petits pneus l'adhérence est aléatoire et les chutes sont spectaculaires mais sans gravité, quoique l'hématome affiché sur la cuisse d'Hervé les jours suivants était assez impressionnant.

Au bout de 6 km, un accès à la route nous est offert et c'est avec plaisir qu'un petit groupe, dont je fais partie, retrouve le bitume. But de la fin de parcours : éviter les chemins, et c'est guidés par notre charmant Jean-Pierre que nous arrivons à l'Auberge de jeunesse.

130km parcourus, 20 km/h de moyenne roulante et pour fêter cela ce sera, au dîner, "grenadine à volonté" : ROYAL !!!!

Annick

7   Jeudi 20 mai: Fjerritslev - Viborg 116 km, par Christian

Départ de l'hôtel
Départ de l'hôtel

Au petit matin, nous nous inquiétons de l'état de nos blessés : ils vont mieux. Le beau temps se maintient et le peloton s'élance groupé pour 5 minutes. Gérard crève, et comme la réparation sera longue, nous prenons les devant et laissons derrière les gros bras. La belle route du départ se transforme en piste bien caillouteuse. Puis, nous traversons un bras de mer à Aggersund.

Plus loin à Logstor, le premier peloton flâne : Annick dévalise une banque, Jean fait des courses, nous demandons notre chemin. Les gros bras ne nous ont toujours pas rattrapés, et les nouvelles du front par Marie Louise indiquent des (nombre indéterminé) crevaisons sur la piste où nous avons laissé nos petits cailloux. En repartant, René crève. Le groupe de tête se scinde à nouveau en deux. Nous repartons sur une piste plate le long d'un joli canal, avec la mer à l'horizon.

Nous retrouvons le premier groupe à l'abbaye de Vitskøl Kloster : lukket = fermé. Quelques ruines extérieures sont visibles. Nous trainassons tant et si bien que les gros bras nous rejoignent haletant et nous expliquent que Roger a crevé 3 fois en quelques mètres, et que Jean-Pierre n'a pas voulu être en reste. Roger profite de l'arrêt pour mettre aussi un pneu neuf : ça peut aider. Je m'étonne de voir Jean-Pierre démonter et remonter son pneu neuf, et il m'explique qu'il le remet à l'endroit (c'est-à-dire extérieur intérieur) ne sachant pas très bien quel bras (gros forcément) l'a mis dans ce sens, ce qui est sans doute une première dans un club de cyclos confirmés.

Déjeuner
Déjeuner d'Abeilles à Ertebølle

Puis, tout le monde repart en formation presque groupée et très étirée : en gros, chacun roule pour soi en hésitant entre la route fréquentée mais lisse et la piste aléatoire. Nous sommes vers midi, et pas l'ombre d'une restauration, ce qui commence à inquiéter nos affamés. A Ertebølle, regroupement général, nous avons vue sur la mer depuis une falaise, et Gérard trouve l'épicerie du camping ouverte. Le tout venant étant difficile à trouver, on se rabat sur le bizarre : Roger aura la palme avec ses saucisses sous verre et ses poires au sirop qui ressemblent à du radis au vinaigre au dire des plus téméraires.

De temps à autres nous apercevons Guy qui prend des photos et nous indique le chemin.

Après un long café chocolat au camping, l'industrie de la réparation de crevaisons se remet en route, puis le peloton repart plus que jamais éclaté. J'ai d'ailleurs eu du mal à recueillir toutes les informations, et ne suis pas sur de tout avoir eu les récits de tous ces destins croisés.

Sur le nominal, Gérard, Maxime, Claude et Hervé qui vont trouver de bien beaux paysages le long de la mer sur une piste plus sableuse et caillouteuse que jamais.

abbaye
Visite de l'abbaye

Sur la route d'entrée de jeu, le tandem de René et Catherine, qui arriveront les premiers, visiteront l'abbaye et prendront des photos de l'intérieur.

Sur la route d'abord, puis des pistes, puis le nominal, le groupe le plus important trouve sa route. Sur une crevaison d'Edwige, il est récupéré par le groupe de Gérard. Comme l'a si bien dit La Fontaine en pensant à nous : "Sur un chemin montant, sablonneux, malaisé, au soleil, etc, etc.." traduit assez bien l'ambiance sur les pistes du nominal.

Un groupe comprenant Jean-Pierre, Alain, Daniel, Jean B., Claudine et Christian part avec Henri et Chantal. Après une piste de trop, le tandem nous quitte pour vivre sa vie dangereusement sur la route. Au détour d'une descente, il frôle le peloton principal qui s'apprêtait à traverser la route : tout est bien qui finit bien.

Notre groupe effectue un détour vers la pointe de Hvalpsund, où se trouve un joli port de plaisance. Puis la route pour rejoindre l'étape est encore longue et fastidieuse, et plus pour certains que pour certaines. Après avoir vu de l'extérieur la cathédrale de Viborg, nous parcourons plusieurs fois la ville en quête de l'hôtel, car il y existe 2 Best Western.

Finalement, tout le monde est bien arrivé et se raconte ses histoires de la journée autour d'une table bien garnie.

Christian

8   Vendredi 21 mai : Viborg - Aarhus = 107 km, par Edwige

Le Best Western de Viborg
Départ du Palads Hôtel Best Western de Viborg

Nous partons tous de ce somptueux hôtel "Palads hôtel Best Western", 11 abeilles ont opté pour le parcours allégé: les 2 tandems Henri/Chantal, René/Catherine, Georges, Jean-Jean, Dany, Annick, Rayjane, Edwige et notre GO Maxime.

Le premier objectif sera de traverser le lac et de trouver la piste N°16 qui se cache bien, et nous fera faire des allées retours, nous permettant d'admirer plusieurs fois la Cathédrale de VIBORG (la plus grande Domkirke en granit du Danemark, les autres étant en briques), nous longerons également le Golf, très agréable avec ses grands espaces et ses points d'eau. Mais il faut bien sortir de Viborg, nous prendrons donc la direction de Bruunshad, et nous retrouverons la piste 16 en chemin.

L'impatience ou l'indiscipline des abeilles rendront la tâche difficile à Maxime pour maintenir régulièrement l'itinéraire proposé.

Nous parcourons la campagne sur des routes à relief, et comme convenu nous nous arrêtons a THORSO pour faire les courses du pique nique, le temps est avec nous et les débardeurs sont de sortie.

Marie Louise et Guy nous ont repéré un coin pique nique au château de Hammel (FRIJSENBORG SLOT) un magnifique massif de rhododendrons, attirera tous nos photographes, nous déjeunerons dans une belle allée ombragée.

Village musée
Visite du village musée de Den Gamle by

Nous reprenons la route sans encombre en direction de Aarhus, et faisons halte à Den Gamle by, le musée de la vieille ville: Il s'agit de maisons déplacées de leur milieu d'origine et installées sur la bordure du parc d'Arhus, on y trouve des jardins, expositions, boutiques et atelier d'époque ancienne. Dans certaines expositions, on entend le bruit de fonds. Dans une chambre, on entend même un ronflement du dormeur, je passe sur les commentaires fait à ce sujet.

Mais bientôt c'est un autre ronronnement que nous entendons, celui du tonnerre, nous nous rapprochons de nos montures, mais trop tard. La réception du musée, nous remet des capes transparentes et c'est dans cet accoutrement et après bien des hésitations que nous rentrons directement à l'hôtel grâce au pilotage sans faute de Maxime.

Le soleil reviendra vite, ce qui permettra de faire un petit tour de ville à pied, nous nous retrouverons tous a 19h30 pour le dîner au Café Faust de l'hôtel, dîner qui se terminera très tardivement, pour cause de lenteur de service.

Edwige

8(bis)   Vendredi 21 mai : Viborg - Aarhus = 107 km, par Claude M.

Tout le monde est ponctuel pour le départ à 8h30, même si certains auraient apprécié de prolonger le séjour au Best Western Palad Hôtel particulièrement confortable. Le soleil est au rendez-vous.

Nous sommes 10 sur le grand parcours. Après une dizaine de kilomètres, arrêt pour admirer le superbe manoir HALD MANOR où nous recherchons en vain les ruines et un vieux château.

Le groupe reprend la route. Après quelques kilomètres, Claude fait exploser son dérailleur: fausse manœuvre, ou vétusté? Les pros démontent le dérailleur, raccourcissent la chaîne et mettent un pignon unique, afin qu'il puisse continuer à rouler. Le tout est réalisé en 2 temps 3 mouvements. Les pros rattrapent les traits d'unionistes qui avaient continué à rouler, à l'occasion d'un arrêt casse croûte mis à profit pour visiter une petite église typique comme il en existe beaucoup au Danemark. Nouvel arrêt, cette fois dans une supérette pour le ravitaillement en vue du pique nique prévu à Silkeborg.

A l'entrée de Silkeborg, Gérard, en éclaireur, trouve un parc arboré avec un magnifique plan d'eau, face auquel nous déjeunons. Nous repartons pour visiter un musée de Silkeborg situé en ville. Nous nous apercevons alors que nous ne sommes plus que 7. La visite du musée nous rappelle l'histoire et l'évolution de la région. Il y exposé entre autre l'homme de TOLLUND, dont la tête expressive et le corps sont les mieux conservés de la préhistoire, préservé pendant 2400 ans dans une tourbière, après avoir été pendu et jeté dedans.

Après une heure de visite, nos compagnons ne nous ont toujours pas rejoints. Pas d'inquiétude, ils ont certainement été distraits par les 2 sirènes aperçues près de notre pique nique. Pour certains médisants, on ne les reverra que le lendemain en voiture décapotable en espérant que les cartes bancaires ne seraient pas trop écornées.

Sous un pont routier
À l'abri de la pluie sous un pont routier

Nous reprenons la route en direction d'Aarhus par la piste, et au fur et à mesure que nous avançons, l'orage se fait menaçant. Nous trouvons un opportun abri sous un pont routier juste avant qu'un violent orage ne se déchaine. Quarante minutes plus tard, le soleil réapparait et nous reprenons la route sans avoir reçu une goutte d'eau.

Après quelques kilomètres, crevaison de Christian. Démontage rapide de la roue et réparation sur place grâce à un nouveau patch dont Claudine nous vante les mérites. C'est séduisant à condition de le placer sur le trou, ce qui à l'évidence ne fut pas fait. Résultat : 2 patchs l'un sur l'autre.

Les quelques kilomètres qui nous séparent d'Aarhus sont avalé rapidement. Arrivés à l'hôtel, nous retrouvons nos 3 compères, qui avaient essuyés une crevaison au départ immédiat du pique nique. La 18e crevaison de Jean a été réparée sous l'œil des 2 sirènes, nous ont-ils avoué. Ensuite, ils ont été aiguillés par erreur vers un autre musée et ont eu l'orage à l'arrivée.

Claude M.

9   Samedi 22 mai : Aarhus - Svogerslev (Roskilde) = 90 km, par Edwige

Ferry
En attendant le ferry de 10 heures

Nous partons de l'hôtel CABINN d'Arhus pour nous rendre sur la pointe d'ODDEN via le Ferry dont le départ est prévu à 10h . Trois abeilles déclarent forfait : Guy encore gêné par sa chute, Georges et Jean-Jean, tous les 3 tiendront donc compagnie à Marie Louise.

Nous arrivons à SJAELLANDS ODDE, vers 11h20 sous un ciel gris et une légère bruine. Nous nous souvenons de l'arrivée du samedi sous une pluie battante, et décidément nous ne verrons pas cet endroit sous le soleil !

Quasiment dès le départ, Jean enregistrera sa 18éme crevaison, et fera une réparation à la marocaine.

Henri et Chantal
Henri et Chantal

Nous roulons jusqu'à HOJBY sur une piste cyclable (N°7) alternant les revêtements cailloux, graviers, goudron, une petite erreur d'orientation, nous permettra de descendre puis de remonter une belle pente.

A HOJBY, C'est la pause pâtisserie plus déjeuner et nous investirons les deux établissements de restauration rapide séparés par la voie ferrée.

René et Catherine ne résisteront pas à l'appel du train, et feront une avancée jusqu'à HOLBAEK. Nous repartons du mauvais côté, mais le GO nous remettra vite sur le bon trajet.

Nous serpenterons sur des routes bien vallonnées et ferons une halte rapide au château de TOLLOSE (château du XVI siècle) entouré d'un lac.

L'arrivée groupée en vélo à l'hôtel de Roskilde, se fera sans encombre. En revanche, il en est autrement des voitures. Guy attend le réparateur car le Pajero refuse de démarrer pour problème de batterie et celle de Jean pour défaut de clés, il s'agit d'un oubli, mais Jean se souvient où ses pauvres clés ont été oubliées, et les négociations pour les récupérer commencent.

Au dîner nous remercierons Gérard et Maxime, pour le choix judicieux des étapes ce qui nous a permis de découvrir un très beau pays, une organisation sans faute, et une belle réussite pour ce séjour Abeille.

Gérard et Maxime
Gérard et Maxime

Nous en profitons pour offrir à Maxime une reproduction du tableau de KROYER : "les deux jeunes filles sur la plage", et à Gérard un livre sur SKAGEN.

Ces emplettes ont été réalisées en toute discrétion au musée de SKAGEN, lors de la journée de repos !

Nous faisons le bilan des crevaisons dont le nombre avoisine les 60, le record est détenu par Jean avec 18, et le prix d'excellence ira à Maxime et Claudine les seules à n'avoir enregistré aucune crevaison.

Gérard annonce le programme du dimanche, les visites se feront en voiture, pour Jean et Roger se sera un marathon pour un aller retour COPENHAGUE - FJERRSLEV - COPENHAGUE.

Edwige

9(bis)  Samedi 22 mai 18 heures et dimanche 23 : Roskilde - Roskilde (voiture et ferry) = 500 km, par Roger

J’ai encore foiré la pancarte, ce coup ci elle était située à gauche et le road book ne le précisait pas.

Comme par hasard c’est le président qui m’a eu…

Enfin, demain c’est la journée de repos et il m’est impossible d’obtenir ma revanche.

Journée de repos soit, mais c’est sans compter sur mon compagnon de galère, j’ai nommé Jean, dit "loupe pas une", alias Photocopie.

Photocopie !!! Il aurait pas mal fait d’en faire une de sa clé de voiture car elle se trouve quelque part dans sa veste au Danemark.

Après quelques coups de téléphone en France et au Danemark, le fameux sésame est localisé à l’autre bout du Danemark, grâce au concours de Gérard, oui celui de la pancarte, qui manipule la langue de Shakespeare mieux que mon compagnon (à vérifier plus tard).

Comme rien n’est simple dès que M. BERTHELOT intervient, il nous faut aller chercher une voiture de location à Copenhague, voir carte, ce qui nous fera effectuer un périple de 500 km environ pour récupérer la veste du délit.

Dimanche matin, levés à l’aurores, accompagnés par Gérard, toujours lui, nous allons chercher la voiture.

Pendant le voyage aller, Maître Jean n’est guère loquace. A la prise du ferry il tente d’expliquer, dans le détail, la raison pour laquelle nous désirons nous rendre à Arhus. Le préposé au péage nous explique que le ferry pour Arhus vient de partir, que le prochain est dans 3h mais que dans 40 minutes un ferry part pour une destination toute proche en nous montrant la carte.

Chaque fois que je dis "OK" MR Jean nous ressort son franfranglish et perturbe de plus en plus le brave homme. Nous parvenons enfin à prendre un ticket pour Ebeltoft ; non pas du premier coup car la carte bleue de mon chauffeur refuse de fonctionner. La mienne est acceptée et après quelques minutes d’attente nous embarquons.

La traversée pour Ebeltoft ne dure que 45mn et comme la majorité du parcours comporte de l’autoroute nous arriverons à Sverritslev dans 2 heures.

Du côté de Aggersund je retrouve avec nostalgie le théâtre de mes célèbres crevaisons mais chose étonnante rien d’exceptionnel ne se produit jusqu’à l’auberge de jeunesse où nous avions couché quelques jours auparavant.

A l’auberge Jean tente bien de sortir quelques mots d’anglais mais visiblement le gérant est pressé et comprend très vite que nous désirons récupérer les clés.

Le retour s’effectue sans encombre, mais j’ai du mal à ne pas m’endormir au volant.

Nous retrouvons les Abeilles au parc d’attractions de Tivoli. Après le concert très agréable nous allons voir la réplique de la petite sirène qui vaut bien l’originale avant le repas.

Bonne nuit le petit je ne sais pas comment j’ai rejoint mon lit.

Rogpiedniklé

10   Dimanche 23 mai : Roskilde - Frederiksborg - Roskilde, par Claudine

Comme dit précédemment, c'est en voiture que nous ferons les trajets. Pendant que Jean et Roger, levés de bonne heure partent, accompagnés de Gérard, louer une voiture à l'aérodrome de Copenhague pour aller récupérer les fameuses clefs de la voiture de "Jean-loupe-pas-une" oubliées au point le plus éloigné de notre périple ( FJERRSLEV), l'essaim se lèvera à l'heure habituelle pour dévaliser, une fois de plus, le buffet du petit déjeuner.

Bateau Viking
Drakkar tout neuf dans le port de Roskilde

Gérard nous rejoindra et donnera le départ pour aller à Roskilde, comme le premier jour, mais cette fois-ci pour visiter le musée des bateaux vikings. Nous y verrons 5 bateaux vikings originaux, datant du XIème siècle, qui furent mis à jour dans le fjord de Roskilde en 1962.

Épave de Drakkar
Épave de Drakkar tout mouillé retrouvé au fonds de l'eau et reconstitué

Ces 5 navires avaient été coulés pour former un barrage en travers du chenal de Peberrenden. Ils furent dégagés et reconstitués après un immense travail de restauration et d'assemblage. Les épaves représentent 5 types de bateaux différents qui donnent un aperçu de la société à l'époque des Vikings. Ce musée nous instruira aussi sur le contexte historique et la culture maritime à l'époque des Vikings. Nous y serions bien restés encore un peu, mais Gérard bat le rappel.

Nous partons cette fois-ci à Frederiksborg. Quelques-uns trouvent un café italien pour se restaurer rapidement tandis que d'autres pique-niquent

Chapelle du château de Frederiksborg
Chapelle du château de Frederiksborg

Nous nous retrouvons au château de Frederiksborg. Ce château Renaissance fut construit par Christian IV au début du 17ème siècle pour montrer sa puissance au sein de l'Europe. Plusieurs Rois s'y marièrent pendant la période de la monarchie absolue du Danemark (1660-1848). Tous les rois et reines du Danemark y sont représentés et l'on peut y deviner la grande popularité de leur reine actuelle. C'est un château très richement décoré aux nombreuses salles que nous ne pouvons pas regarder toutes en détail. Nous terminerons la visite par le parc baroque superbe avec vue sur le château au bord du lac.

Tivoli
Nous voici à Tivoli

Nous reprenons les voitures pour retourner à Copenhague. Le rendez-vous des abeilles sera le parc de Tivoli à 18 heures. Nous y serons tous à l'heure sauf.... nos "pieds nickelés", qui cependant nous rejoindrons peu de temps après à la fin de leur marathon avec la précieuse clef en poche (la poche du blouson ???). Chacun, suivant ses goûts, profitera des attractions et ira admirer la petite sirène (copie de la célèbre sculpture qui actuellement est exposée à Shanghai).

A 20 heures, nous nous retrouverons tous au restaurant de Paafuglen où Gérard avait réservé un petit salon superbe avec vue sur les jardins réservé que pour nous. Des belles tables dressées à notre intention nous attendaient ainsi qu'un diner typiquement Danois que Maxime et Gérard avaient choisis (saumon fumé, agneau préparé localement, dessert aux fruits rouges). Gérard remerciera Marie-Louise, notre "maman à tous" et fera un petit discours de conclusion.

Dans ce lieu très select, nous n'avons pas osé faire un triple banc à notre couple présidentiel organisateur (nous le ferons plus tard à Rueil dans notre petite salle) mais le cœur y était.

Un grand MERCI à toi Gérard pour cette organisation où tout fut pensé jusqu'au moindre détail et deux autres grands MERCI à Maxime et toi de nous avoir supportés, accompagnés et chouchoutés.

Claudine

Résumé des parcours


Étapes
Km
Dénivelé
Moyenne
1 Roskilde Roskilde 95,5 361 17,3
2
Roskilde Aarhus 98,9 448 17,4
3
Aarhus Hadsund 94,1 617 17,2
4
Hadsund Strandby 120,4 458 18,5
5
Strandby Strandby 88 100  
6
Strandby Fjerritslev 122,6 561 19,1
7
Fjerritslev Vilborg 116,5 767 18,4
8
Vilborg Aarhus 107,1 689 18,1
9
Aarhus Roskilde 90,6 674 19,9
   
Totaux :
933,7 4675  

"Le Cyclotourisme, un art de vivre"