BALADE PÉDESTRE PARISIENNE

SAMEDI 29 NOVEMBRE 2014
ORGANISATEUR : GERARD SCHRUOFFENEGER

Sam 29, porte dorée, 22 abeilles ont répondus à la marche culturelle de Gérard SCHRUOFFENEGER. Direction le musée de l'immigration, nous passons devant la statue d'ATHENA, statue en bronze doré, haute de 10m, représentant la France, apportant la "paix et la prospérité aux colonies".

Ouvert en 2007, le musée de l'immigration remplace depuis l'ouverture du musée du quai BRANLY le musée des colonies, inauguré en 1931. Arrêt devant le bas-relief du palais; au milieu d'une faune abondante et d'une flore luxuriante, cette fresque de 1100 m², "exalte les richesses coloniales".

Visite rapide des salles ouvertes au public : les salons ovales, Paul Raynaud, premier directeur du musée, et Maréchal LYAUTEY, illustrent les civilisations d'Afrique et d'Asie.

Puis cap sur la promenade plantée, ancienne voie ferrée reliant la gare de la Bastille à Boissy-Saint-Léger. Désaffectée depuis 1970, la promenade est empruntée sur ses 4.5 kilomètres par les sportifs et les promeneurs. Au début la coulée verte est une succession de tranchées et de tunnels, puis l'allée VIVALDI, le Jardin de Reuilly et sa fontaine aux eaux pétillantes, très appréciées des habitants du quartier.

La promenade se poursuit par le viaduc des Arts, rue de Rambouillet. On découvre un immeuble dont le sommet est orné de statues géantes représentant une silhouette alanguie. Arbres, plantes vertes et bambous agrémentent le trajet.

Arrivée à Bastille. On emprunte les escaliers, descente sur le boulevard DAUMESNIL, puis place de la Bastille, son opéra construit sur les ruines de l'ancienne gare, la colonne de la liberté, érigée à la mémoire des martyrs de la révolution de Juillet 1830. Il est 12h30, direction le restaurant l'HIPPOPOTAMUS.

L'après-midi, place des Vosges. Les travaux débutent en 1605 sous le règne du bon Roi Henri IV. La lame de Ravaillac, empêchera le Béarnais de contempler sa place, souvenir des bastides de son sud-ouest natal. En 1612, à l'occasion des fiançailles entre Louis XIII et Anne d'Autriche, inauguration de la place Royale, qui sera renommée place des Vosges, sous le consulat, 1800, en l'honneur du département qui s'acquitta le premier de l'impôt révolutionnaire.

Visite de l'église et du quartier Saint-Paul, situés dans le quartier du marais, structuré autour de cours intérieures pavées. C'est un charmant labyrinthe dédié au design, l'art contemporain, la brocante; l'ensemble a été restauré dans les années 80.

Après s'être arrêté devant la curieuse statue en bronze dédié à Arthur RIMBAUD, nous entrons dans le pavillon de l'arsenal, centre de documentation et d'exposition de l'urbanisme et de l'architecture de Paris et de la métropole Parisienne.

L'hôtel des archevêques de Sens, un des rares vestiges de l'habitation civile médiévale, est l'un des plus beaux hôtels particuliers de Paris. Á noter, le boulet tiré sur l'édifice durant les "trois glorieuses" de 1830, n'a jamais pu être extrait. De nos jours, l'hôtel abrite la bibliothèque FORNEY, consacré aux beaux-arts, arts appliqués, arts décoratifs.

Traversé de la Seine, très belles vues sur l'île Saint Louis, notre Dame, et la statue de Sainte-Geneviève. Sur le parvis de l'institut du monde arabe c'est la fête au Maroc. Une grande tente bédouine, abrite un groupe folklorique et un petit souk, babouches, maroquinerie, bibelots et orfèvrerie, attirent l'attention du chaland. L'un des nombreux ascenseurs nous hisse sur la terrasse du bâtiment d'où nous bénéficions d'une très belle vue sur Paris.

Á la sortie de l'Institut, certains d'entre nous apercevront, Monsieur Jack LANG, l'ancien ministre de la culture, responsable du site.

Dernière visite, le collège des Bernardins, la grande nef, lieu de vie des moines, salle exceptionnelle de sobriété et de raffinement, accueillait les cours et le réfectoire. Aujourd'hui totalement restaurée, la salle reçoit des expositions d'art contemporain, spectacle, et événements.

Gérard nous propose de passer par Notre Dame où un magnifique sapin offert par la Russie, merci monsieur Poutine, vient d'être érigé face à la cathédrale. Mais notre pauvre conifère, fait bien pâle figure devant le majestueux bâtiment. Les éclairages mettent en valeur la structure élancée de l'édifice, statues, gargouilles, clochers, illuminent le parvis et les berges environnantes. C'est sur magnifique spectacle que nous nous séparons.

Merci Gérard pour cette très belle journée, des découvertes pour la plus part d'entre nous, qui demandent à être revisitées et appronfondies.

Michel BARDIN