Je quitte à vélo sous le soleil mon domicile de Puteaux à 8h45 vers Ville d'Avray, Versailles, Jouy en Josas puis Bièvres pour arriver à 10h30 à l’agréable terrasse du café le Malcata à Palaiseau où je rejoins Daniel à 100 m de la gare RER par où il est venu de Chatou alors que j'ai déjà 32 kms au compteur. Nous prenons une sympathique collation (merci Daniel pour les chouquettes !) puis recueillons le premier tampon de notre Flèche avant de démarrer l’itinéraire touristique de l’Audax Club Parisien. La route s'élève en pleine campagne passé le rond-point de la zone industrielle de Villebon-sur-Yvette jusqu’à des routes plates en périphérie du nœud autoroutier des Ulis. Nous rejoignons la N446 puis la D3, pittoresque et bien vallonnée jusqu'au golf de Marivaux puis en forêt jusqu’à Fontenay les Briis. Arrêt photo à travers la haie et le parc du château du Marais (époque Louis XVI) avant de pointer à 12h45 dans un magasin de primeurs à Saint Cheron puis de pique-niquer à Brière les Scellés dans un coin de verdure au centre du village juste avant Étampes.
Café devant l'hôtel de ville d'Étampes , classé à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, puis très jolie petite route vers Ormoy la Rivière et Méréville le long de la Juine. Nous entrons dans les plaines céréalières de la Beauce et quittons l’itinéraire nominal pour gagner notre chambre d’hôtes en prenant une parallèle à l’est par Charmont et la D20 jusqu'à notre gîte à la ferme en haut de la côte de Martinatrap. Les champs sont parcourus jusqu’à l’horizon d’énormes moissonneuses-batteuses en action et les routes de tracteurs tirant des bennes de grain. On prendrait bien un petit rafraîchissement mais les cafés en campagne se font rares et le premier que nous croisons a définitivement fermé. Quelques kilomètres avant notre but nous ne résistons pas à la tentation d’une bonne bière locale en terrasse du café le Roi Dagobert à Châtillon le Roi. Nous arrivons à la ferme de Martinatrap en pleine moisson et dînons en terrasse dans la cour grâce à des plateaux-repas commandés à l’avance auprès de notre hôte, après 125 km de route depuis Puteaux.
Chambres d’hôtes de la ferme de Martinatrap
2, lieu-dit Martinatrap - ATTRAY 45170 Neuville-aux-bois
Mr Didier THOMAS ; tel : 06.85 07 96 81 ou 02.38.39.88.02
Nous quittons nos sympathiques hôtes, déjà occupés aux travaux des champs en prenant la direction de Neuville-aux-bois vers l'ouest, puis sud-est par la D11 pour traverser la Loire à Jargeau.
La traversée de la Loire, pour les voyageurs qui viennent du Nord, est toujours émouvante.
Cette frontière naturelle symbolise les premiers pas vers le grand sud et l'aventure.
Nous entrons en Sologne, où la route est plus ombragée qu'en Beauce.
Pique-nique à l'ombre de l'église de Souvigny en Sologne.
Ce serait idéal pour la sieste, s'il n'y avait un employé municipal occupé à tailler les haies.
Heureusement il s'éloigne, et je peux dormir, pendant que Laurent découvre le coin.
Reprise toujours difficile sous ce soleil ardent. Arrivée à Souesmes , où nous devons pointer.
Tout est fermé! Heureusement, il y a la coiffeuse, qui elle travaille et tamponne joyeusement nos cartons. Juste avant Nançay, sur une route barrée, au revêtement tout neuf et tout lisse, nous sommes doublés par un cyclo costaud sur un vélo léger dont la sacoche arrière fixée à la tige de selle oscille dangereusement de gauche à droite.
Nous le retrouverons à notre hôtel à Neuvy sur Barangeon, à la fin de notre étape d’environ 100 km. Au cours du dîner que nous prendrons ensemble à la pizzeria d’en face, le restaurant de l’hôtel étant fermé, il nous expliquera qu'il s'agit d'une nouvelle sacoche dans laquelle on fait le vide, pour minimiser le volume. Ainsi il va à Montpellier avec une moyenne proche de 25km/h... Nuit calme dans notre simple mais confortable hôtel, au carrefour en plein centre :
Hôtel Au Bord du Monde
Place de la Mairie
18330 Neuvy-sur-Barangeon
Tél : 02 48 51 20 94
Nous quittons notre hôtel vers 8h45 et prenons de grandes lignes droites en forêt jusqu’à Mehun sur Yèvre, gros bourg sans charme où Daniel s’arrête pour un thé et quelques emplettes pour le déjeuner. J’effectue mon ravitaillement plus loin, après avoir doublé le joli château de Villeneuve sur Cher en bord de route, au supermarché Carrefour de
Saint Florent sur Cher,
à la climatisation bienvenue compte-tenu du temps très chaud. Notre itinéraire traverse la rivière du même nom, juste après le très bel
hôtel de ville
, dans le style des châteaux de la Loire.
Quelques kilomètres plus loin nous passons par Rosières autrefois connue pour ses cuisinières, où des publicités défraîchies et un magasin d’usine hors d’âge illustrent le déclin de nos industries manufacturières : le groupe Hoover qui avait acheté la marque vient lui-même d’être absorbé par un géant chinois de l’électroménager…
Je rejoins Daniel pour le pique-nique dans un parc heureusement ombragé à Mareuil sur Arnon. La route s'élève nettement après Pruniers, sous une chaleur éprouvante, et nous sommes heureux de nous rafraichir quelques minutes à Thevet Saint Julien dans une boucherie très accueillante où la patronne nous offre de l'eau avec des glaçons et la fraîcheur de son magasin. Descente finale de 10 kms à fond vers la Châtre et le confort de l'hôtel Le Lion d'Argent, sa piscine minuscule mais un « trou d'eau » rafraîchissant bien apprécié pour faire tomber la température du corps après 100 km de route sous la canicule. Hôtel très classe et confortable avec un très bon menu-étape :
Hôtel Le Lion d'Argent,
2 Avenue du Lion d'Argent
36400 La Châtre
Tél : 02 54 48 11 69
'Hôtel du Lion d'Argent, conseillé par Annick et Dany, fut une excellente étape, bonne table et bonne nuit. En remontant la rue principale de La Châtre, encore endormie, nous admirons une belle vieille maison à pans de bois. Encore un dernier raidillon et nous arrivons à Aigurande . Coup de chance, c'est le marché. Idéal pour les courses. Chacun y trouvera son bonheur et notamment un excellent melon. P'tit café dans une bonne ambiance de marché ensoleillé. Résultat nous ne repartons qu'à 11h. La montée est permanente jusqu'à l'autoroute E62, altitude 450m. Puis descente sur le Grand Bourg, où nous pique-niquons au bord de la Gartempe à 16 heures.
Nous remontons ensuite à Bénévent l'Abbaye, où les Abeilles sont déjà passées au cours de la semaine 2017. Pointage et menthe à l'eau ! Nous croisons un couple de cyclo-campeurs hollandais en route pour St Jacques de Compostelle à raison de 80km par jour.
Belle route en forêt, ça monte, ça descend, ça remonte. Résultat la fatigue se fait sentir. A Châtelus le Marcheix on aurait bien envie de plonger dans le lac, comme les estivants qui font grand bruit au bord de l'eau. Il reste encore 13 km jusqu'à la chambre d'hôtes, le Mas Bellanger à St Pierre Chérignat, un havre de paix tenu par des hollandais. Nous y rencontrerons à la fin de notre parcours de 96 kms un couple de la Vienne dont le mari taillé comme un grimpeur a fait plusieurs fois l'Ardéchoise, un vrai costaud !
Chambres d'hôtes Le Mas Bellanger
23430 St Pierre Chérignat
Tel : 09 88 66 42 85
Nous suivons à la sortie du village une petite route tranquille fléchée pour les vélos à travers les forêts de Haute-Vienne vers
Saint Léonard de Noblat
. Tampon à l’office de tourisme puis courses au marché où nous retrouvons nos cyclos hollandais rencontrés la veille à Bénévent l'Abbaye ; dégustation de la spécialité pâtissière locale à base d’amandes, appelée « massepain ». L’appellation est l’objet d’un féroce conflit entre artisans, qui revendiquent selon le cas « l’authentique », « la vraie » ou « la véritable » recette... Les deux versions que nous goûtons sont très différentes, et chacun a sa préférence.
Bien reposés, nous attaquons une raide montée en sortie de ville après avoir franchi la Mauldre, et poursuivons par de petites routes en direction de Saint Germain les Belles (qui ne porte pas vraiment bien son nom…) puis Montgibaud. Franchie la borne marquant l’entrée dans le département de la Corrèze, la route devient plus ensoleillée mais une énorme côte nous attend dès la sortie de Lubersac. Nous nous hissons par la D901, avec une forte circulation, jusqu’à Pompadour et son fameux haras installé dans un beau château médiéval en plein centre. Nous débouchons au milieu d'une course cycliste et nous échappons du peloton pour nous asseoir à la terrasse du café des remparts où nous profitons d'une bonne bière sous les ombrages.
Nous rejoignons enfin après les 90 km du jour l'auberge de la Mandrie sur la route de Beyssenac, quelques kilomètres après Pompadour. Je reconnais ce sympathique motel en pleine campagne pour y avoir dormi et dîné en plein hiver sur le conseil du vétérinaire d'Uzerche il y a quelques années. Miracle ! Une belle piscine couverte permet de faire quelques longueurs rafraîchissantes avant le dîner ! Repas terroir simple mais bon dans ce Logis** calme et bien placé avec une grande terrasse et des chambres vastes et confortables :
Logis Auberge de la Mandrie
La Mandrie, 19230 Beyssenac
Téléphone : 05 55 73 37 14
L'auberge de la Mandrie, à l'écart du bruit et en altitude (435m), nous a permis de bien dormir fenêtre ouverte.
Nous rejoignons la D901 par une courte route, indiquée par l'hôtelier, qui serpente au milieu des prairies où paissent paisiblement des troupeaux de Limousines et de Holstein. Avec Laurent on apprend sur le tas toutes les races bovines.
Un vrai plaisir de rouler à la fraiche, surtout que ça descend gentiment jusqu'à la vallée de la Vézère à 100m d'altitude. Photo-souvenir sur le pont de la Vézère à Larche , à quelques km de Brive.
De là nous remontons sous le soleil de midi vers Salignac-Eyvigues (300m) ; la dernière grimpette juste avant Salignac est rude. Heureusement la place du village est avenante, une terrasse de restaurant voisine est bondée en ce dimanche avec une fontaine au doux murmure à l'ombre pour nous deux. Notre quiétude est bientôt perturbée par l'arrivée d'une voiture de pompiers qui viennent au secours d'un client du restaurant. Sans doute un excès de calories et d'alcool.
Laurent m'apprend que Lino Ventura est mort ainsi, au sortir d'un restaurant après un bon repas... Nous ne saurons jamais ce qu'il est advenu de notre client...
A la sortie de Salignac longue ligne droite de la D60, très fréquentée. A St Crépin nous quittons ce flot de voitures pour prendre la D56, qui mène à Sarlat. En ce dimanche de juillet, il y a foule. Habitués au calme de nos petites routes, nous n'apprécions guère cette cohue, qui admire les saltimbanques en action. On pointe et on se sauve !
Et pourtant que la ville est belle avec ses maisons moyenâgeuses en pierres blondes !! On quitte Sarlat par la D46 qui longe la rivière, et nous mène à Vitrac. De là nous longeons la Dordogne jusqu'à l'hôtel "le Périgord" où nous ferons bombance après 98 kms de route avec la terrine périgourdine dont voici la description : des morceaux de confit mijotent avec pommes de terre et cèpes ; en fin de cuisson on dépose un foie gras poêlé et on recouvre le tout d'une croûte à base de maïs, accompagnée d'un Madiran. Quel festin !
Hotel-restaurant Le Périgord
24250 La Roque-Gageac
Téléphone : 05 53 28 36 55
Départ en vélo vers La Roque-Gageac, à quelques kilomètres de l’hôtel le long de la Dordogne, animée par une intense navigation de touristes sur divers types d’embarcations, jusqu’au Jardin de Marqueyssac que nous visitons, avec ses buis taillés et son très beau belvédère. A recommander ! Déjeuner en terrasse à Beynac face au château, au-dessus d'une conserverie de canard où nous achetons quelques boîtes avant que Daniel rentre faire la sieste à l'hôtel pendant que je grimpe à vélo faire la visite du château, fier et imposant balcon au-dessus de la vallée… C’est d’après certains le plus beau château de la Dordogne !
Au retour, baignade sous le pont de Cénac dans la Dordogne puis à la piscine de l'hôtel. Émouvante, une plaque sur le pont commémore l'exécution par l'armée allemande de deux républicains espagnols fusillés ici le 26 juin 1944 avec un résistant français de 53 ans, dont les corps jetés dans la Dordogne ont ensuite été repêchés et inhumés par des habitants de la Roque Gageac. On est heureusement loin de cette époque avec la création de l’Union Européenne, pourtant si décriée…
Bonne ultime soirée à l’hôtel du Périgord, où le personnel est très aimable et les chambres refaites très tranquilles et confortables, avec une table qui fait honneur à la tradition du département…
Départ à 8h30 par de longues montées vers Saint Martial de Nabirat puis Salviac (variante de l’itinéraire de l’ACP) et la jolie bastide anglaise de Cazals, à la grande place centrale carrée. Nous suivons la très belle vallée de la Masse, réserve de biosphère, jusqu'aux Junies avec ses belles maisons et son château médiéval avant de rejoindre la vallée du Lot à Castelfranc. Agréable parfum des figuiers lorsque nous les croisons le long de la rivière. Belles maisons cossues rive droite sur la véloroute du Lot et traversée du village pittoresque de Saint Vincent d'Olt.
Nous faisons nos courses à l'épicerie-station-service SPAR à Luzech puis une raide montée interminable sous un soleil de plomb nous mène au village de Sauzet où nous déjeunons sous les marronniers à l'entrée d'une cave viticole de l’appellation Cahors. Reprise de côtes jusqu'à Saint Daunes puis route droite et facile avec un arrêt photo immanquable devant le panneau d’entrée de la ville de Moncuq (!). Après un diabolo menthe à Lauzerte, terribles côtes avant Durfort-Lacapelette débouchant sur une route en balcon qui longe les crêtes jusqu'à notre hôtel, très confortable, au-dessus de Moissac. Le bleu turquoise de sa piscine est une invitation irrésistible à nous rafraîchir à notre arrivée vers 18h40, après 115 kms de route. Nous découvrons au repas en terrasse l’apéritif local le « Quercy des îles », à base de rhum et de jus de raisin Chasselas AOC de Moissac, en profitant d’une belle vue sur le piémont. Simple mais avantageux repas étape et bonne nuit dans ce coin perdu aux chambres modernes et confortables en bord de route :
Hôtel des Crêtes de Pignols
1167 côte de Pignols
82200 Moissac
Tél : 05 63 04 04 04
Nous quittons à 8h45 notre hôtel belvédère, qui offre une vue splendide sur la riche plaine du Tarn.
Il est déjà un peu tard, vu la chaleur qui nous attend. Visite de l'Abbatiale de Moissac : le porche richement travaillé nous est commenté par un autochtone érudit. Le châtiment de la luxure est troublant. Il serait temps de reprendre la route, mais Laurent apprend qu'une sommité musicale, Marcel Pérès, répète dans l'église, où son ensemble Organum est en résidence. Ce qui l'attire comme un aimant. Je repars sans Laurent. Plus rapide il me rattrapera.
La sortie de Moissac est normalement facile, il suffit de longer le Tarn. Malheureusement la route est coupée par un éboulement, impossible de passer même en vélo.
Je trouve l’itinéraire de substitution, qui longe le canal . C'est le chemin des pélerins en route vers St Jacques de Compostelle. A l'ombre de grands arbres, c'est un vrai bonheur de rouler près de l'eau sur cette voie verte bien fréquentée. Très vite il faut quitter ce havre de paix pour remonter par des escaliers raides sur le pont qui enjambe la Garonne, juste après le confluent avec le Tarn. C'est là que Laurent me rejoint.
Après quelques km nous admirons le château de briques de St Nicolas de la Grave, haute bâtisse flanquée de quatre tours, qui domine le village. Il est déjà 11h et le soleil tape dur !
Près de Caumont, nous longeons un élevage de bovins de race Blonde d'Aquitaine, qui finiront en "scaloppa di vitello". Les camions italiens sont déjà là…
A Beaumont de Lomagne, écrasée de soleil, il n'y a pas âme qui vive. La population se réfugie dans la fraîcheur des maisons. Enfin, à Maubec, nous trouvons le lieu idéal pour le pique-nique-sieste, près d'une chute d'eau sur la Gimone et bien ombragé.
Le café et des litres d'eau fraîche seront pris à deux pas au Moulin de Maubec, qui ressemble à l'auberge du Pont du Gard dans le comte de Montechristo. Mais l'aubergiste est bien plus sympa que Caderousse…
Il faut reprendre la route, malgré la chaleur, et nous longeons la Gimone sur une trentaine de km.
A Simorre, coup de tampon BPF du Gers et menthe à l'eau. On s'arrêterait bien là, il est déjà 19h. Il nous reste 18 kms et 3 vilaines côtes à gravir. Arrivée à la chambre d'hôtes à l’ L'Isle-en-Dodon à 20h30, épuisés, les fesses tannées après 110 km…
Douche rapide et notre hôte nous emmène en voiture au resto devant lequel nous sommes passés 3/4 d'heure plus tôt ! Le patron épaté par nos exploits nous offrira l'Armagnac en fin de repas. Confort minimum dans notre gîte et petit déjeuner au plus juste ; seul le cadre bucolique et l’amabilité de notre logeur, alliés à la fatigue accumulée au cours de la journée, nous ont permis de passer une bonne nuit de repos :
Chambres d’hôtes Encatello
101 voie communale de Samaran
31230 L'Isle-en-Dodon
Tél : 05 61 88 67 72
Nous quittons notre gîte à 8h40 après un petit-déjeuner léger, bien insuffisant pour Daniel qui part d’emblée en tête à la recherche d’un commerce pour le compléter. La progression est rapide sur la D17 tout droit en direction de Saint Gaudens.
À un café au croisement de la D5, je rejoins Daniel attablé devant une pâtisserie ; nous nous séparons à nouveau car je désire faire le parcours nominal et touristique de la Flèche au lieu du raccourci par la D5 proposé par mon compagnon de voyage. À Blajan j'entrevois enfin la chaîne des Pyrénées et, par de jolies routes perdues et bien vallonnées passant par Sarramezan et St Ignan, j'arrive à 12h45 place de la collégiale à Saint Gaudens où se tient le marché. Daniel qui est arrivé ¾ d’heure avant moi repart aussitôt ayant déjà fait ses courses pour le déjeuner. Un diabolo menthe sur la place et je récolte au café le tampon exigé pour la Flèche, à la grande surprise mêlée d’admiration du tenancier et des piliers du bar qui trouvent les petites routes que j’ai prises très « touristiques ». Après avoir acheté le nécessaire à l’épicerie je pique-nique sur une aire ombragée en sortie de ville dans la direction de Valentine. Je poursuis vers Loures-Barousse où j’entre (encore !) dans un bar pour une menthe à l'eau afin de lutter contre la chaleur ambiante. La route s’élève progressivement vers Luchon, sous un agréable et inespéré crachin, avec quelques pentes plus raides vers Cierp-Gaud qui s'aplanissent avant l’entrée dans Luchon. Nous nous retrouvons à 18h15 au salon de thé devant l'église centrale avant de rejoindre l'hôtel d'Aquitaine, idéalement placé en bordure du parc Thermal, après un parcours d’environ 90 km. Nous immortalisons la fin de notre voyage devant le gros ours en bronze que des générations de petits curistes ont chevauché face à l’entrée des Thermes, pavoisée aux couleurs du Tour de France passé quelques jours auparavant :
Hotel d’Aquitaine
23 Cours des Quinconces
31110 Bagnères-de-Luchon
Tél : 05 61 79 02 14
"Le Cyclotourisme, un art de vivre" |
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