Vélo-fourchette jeudi 18 juillet 2019
Nous sommes 17 à Brueil autour du p’tit café et des chouquettes apportées par Anne-Marie. Nous nous équipons, sauf Bernard qui a oublié une partie de son équipement et repart chez lui. Christine remplace son casque oublié par une coiffe Abeille plus seyante mais certainement moins efficace en cas de chute….
Robert et Jacqueline font une approche voiture jusqu’à Villers et l’essaim de 14 Abeilles part en campagne. A la hauteur de Aincourt, Hoc se joint à nous : pour pallier à des contraintes horaires il a déposé sa voiture au ‘point repas’ et est venu à notre rencontre à vélo ; Sur la route des crêtes, le temps couvert ne nous permet pas d’admirer le point de vue d’où l’expression ‘il n’y a point de vue’.
A la fin de cette belle route il nous faut tourner à droite puis prendre la première à gauche. Alain, grisé par la descente, file tout droit à toute allure jusqu’à Gasny, nous le retrouvons plus tard. Pour nous mettre en appétit l’itinéraire est vallonné et nous ne nous arrêtons pas à Bois-Jérome malgré une odeur de pain et de viennoiserie qui titille nos narines. Aux dires de Jacqueline et Robert, qui y ont fait salon, la saveur égale l’odeur.
C’est avec un peu de retard que nous arrivons à la ferme des Ruelles où Claude Sauvage et Jacqueline Vetel nous attendent. Pour Jacqueline c’est une première participation à nos organisations, nous lui souhaitons la bienvenue !
Un exposé d’une petite heure permet au propriétaire des lieux de nous conter l’historique du domaine et son inclination vers une culture plus saine et plus naturelle. Cet exposé est suivi du déjeuner pris dans la grange joliment décorée : pommeau, kir normand, terrines, fromages, brioche, confiture de lait et de fruits, cidre : que des produits locaux.
Jean-Pierre, que les coussins confortables ont incité à une petite sieste, a eu peur d’avoir loupé le dessert mais je pense que pendant son sommeil ses détecteurs olfactifs sont restés en éveil et l’ont prévenu de l’arrivée du sucré…
Pour terminer notre halte à la ferme, visite de la cave avec explications sur l’élaboration du cidre, du calva, du pommeau accompagnée d’une dégustation pour certains et, ensuite, passage à la boutique.
Mais il est 14h45 et il nous faut partir car le kilométrage et la dénivellation de l’après-midi sont plus importants que ceux du matin : Heubécourt, Le Bosc-Roger, Fourges où la prise de la piste cyclable jusqu’à Bray et Lu apporte un peu de repos musculaire mais de courte durée, Villarceaux, Maudétour, Arthies, Lainville et un final flamboyant, la cote de Damply : oh, ce n’est pas la montée de la Planche des Belles Filles, petit clin d’œil à l’étape au tour de France suivi à la télévision quelques jours auparavant, là pas de soldats suédois à la poursuite de jeunes vierges, les uns et les autres n’étant pas représentés dans le groupe, mais une montée assez pentue pour une fin de parcours !
A l’arrivée, les boissons fraîches comblent nos gosiers assoiffés et c’est, désaltérés, que nous nous quittons.
Petite anecdote : nous avons croisé plusieurs groupes de jeunes scouts et Guy s’est arrêté à chaque fois pour leur donner des précisions géographiques relevées sur sa carte Michelin : peut-être la naissance d’une vocation….
Annick