Tempête de ciel bleu, les abeilles, habillées comme des eskimos avec leurs vestes polaires Abeille (sauf Hervé qui porte un cuissard "corsaire" sur son vélo à pignon fixe), pullulent au marché couvert ce dimanche 18 février 2007, à 8:30 du matin (8:35 pour Claudine, pour que la tradition demeure intacte). L'hiver est bien terminé: les bourgeons bourgeonnent sur les arbres, les hirondelles ont déjà été repérées à Grenoble par Jean-Philippe Battu et les Abeilles ont déjà renoncé à leur manie hivernale de partir à 9:00 du marché couvert. Mais comment peut-on se lever si tard ?
Comme on est le 18 et qu'on sait compter les trous, on fait le parcours "18", dénommé "Le Golf" car il passe près du golf de St Germain. En fait, c'est le trajet de la Truffy jusqu'au golf et même au-dela. On récupère Michel Bardin, des licences plein sa sacoche, avant le pont du Pecq, et Jean Pelchat au beau milieu de la forêt de St Germain-Poissy.
Il n'y a aucun bateau dans le golf.
Le parcours passe par le côte de la Butte du Houx, pour monter de la Seine au plateau de St Germain, occasion parfaite pour une série de photos d'abeilles dans la côte de la butte du Houx . Après ce long et rigoureux hiver, et surtout ses marrons glacés, croissants et autres insaturés chargés en cholesterol aux dents longues, les ailes sont plissées sur les abdomens jaunes et verts Abeille (sauf Claudine, bien sûr, qui rentre du ski en pleine forme, quelle surprise !). On finit la côte par une photo de groupe. Seul y manque le photographe.
Christian, tendinité par le ski, n'est pas là. Alors Jean-Luc roule devant, impérial (caïman présidentiel). Au pont de Poissy, débat habituel entre les "pour" et les "contre". Là, il s'agit de savoir si on va suivre le nominal vers Triel ou si on reste sur notre rive de la Seine pour rejoindre Vernouillet. Sur intervention martiale de Jean en faveur du nominal, on prend le pont vers Triel. Jean-Luc revient. On a déjà perdu quelques abeilles, sans doute déjà frappées de la fringale galopante qui prend les Abeilles le dimanche à proximité de midi. Le tandem nous abandonne et, tout d'un coup, pfouit ! on ne voit plus Brigitte. Pourvu qu'on ne l'ait pas abandonnée sans lumière, sans rustines et surtout sans nourriture sur son petit vélo sur le bord de la route. On en saura plus demain.
Après Vernouillet et Chapet, deuxième côte de la journée: la montée aux Alluets le Roi. Ceci nous donne une seconde série de photos d'Abeilles plus réchauffées, donc plus bavardes mais pas plus rapides; sauf Joël, qui roule en côte à une vitesse étonnante avec le vieux vélo du club en prêt: un vélo décidément bien rapide. Séparation aux Alluets. Tous rentrent manger, sauf Hervé, Joël et Jean-Pierre, qui descendent en trombe la côte de Beule pour remonter (vite, cette fois, sans photos) de Maule sur le plateau d'en face par la côte qui mène à Thoiry, puis Montainville, Crespières (sans marquer l'arrêt à la crèperie!), remontée, vite aussi, vers les Flambertins et retour à Rueil à un train d'enfer, sans doute pour se mettre les pieds sous la table avant les autres abeilles qui sont parties avant. Jean-Pierre abandonne le groupe au carrefour Royal pour rentrer aux Alluets.
Belle journée. On a particulièrement remarqué toutes ces abeilles, et elles sont nombreuses, qui roulent secrètement avant le trophée Truffy. Il y aura de l'animation dans le peloton lors de la montée de la côte de la Butte du Houx au Trophée Truffy ! Il faudra penser à doubler les ravitos, ou au moins le pinard, aux Flambertins.
Jean-Pierre
"Le Cyclotourisme, un art de vivre" |
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